Coup de main des Écrins dans le Lauzanier

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En Haute-Ubaye, des travaux de restauration de la chapelle située dans le vallon du Lauzanier ont été menés avec l'appui d'agents du Parc national des Écrins, dans la suite d'un travail sur les savoir-faire dans les parcs alpins réalisé en 1998.

Dans le vallon du Lauzanier (commune de Larche) en Ubaye, un chantier express de restauration de la couverture en lauzes de la chapelle Notre-Dame des Lumières  et d'une partie de ses enduits a été réalisé.

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Cette belle aventure a débuté en 1998 quand le Parc national des Écrins, chef de file du programme conservatoire des techniques et savoirs dans les parcs alpins, avait déjà accompagné un projet important de requalification de cette chapelle emblématique.

Depuis 16 ans à plus de 2000 m d'altitude, l'édifice a résisté aux aléas climatiques, somme toute classiques à ces altitudes. Pourtant, la neige a fait glisser les grandes lauzes de schiste et détérioré quelque peu une partie des enduits.

Des "bras" et des lauzes des Écrins

Yves Baret, architecte, chef du service aménagement du Parc national des Écrins, a coordonné cette action de "service après vente", accompagné de membres de l'équipe locale du Parc national du Mercantour et  notamment de Jo Lombard, garde-moniteur, qui avait déjà participé à la première campagne de travaux.

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Une grosse journée de travail a permis de redonner un coup de jouvence à cette chapelle. Gilles martinez, responsable immobilier, ainsi qu'Elise Chaulacel, stagiaire "sentiers et patrimoines" au service communication du Parc national des Écrins, ont apporté leur contribution à cette opération.

14-07-ecrins-lauzannier295Alors qu'il manquait quelques lauzes, la solidarité des communes de montagne a pallié à ce problème : la commune champsaurine de Saint-Jean Saint-Nicolas a offert une vingtaine de lauzes de schiste récupérées lors d'une récente restauration des fours communaux.

L'accueil des visiteurs sur le sité est complété par la réalisation d'un petit local en bois (photo ci-contre) situé au départ du vallon, assorti d'un mur en pierres sèches pour le caler.

Ce sentier aménagé pour recevoir une navette et un public en fauteuil roulant est l'un des itinéraires emblématiques du parc national du Mercantour.