Les champignons sauvages peuvent-ils se laisser domestiquer ?

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Une conférence proposée par Jacques Guinberteau dans le cadre des rendez-vous d'Arnica montana, mercredi 11 janvier à 20 h 30 à la MJC de Briançon

L’assiette du consommateur européen en ce qui concerne les champignons cultivés est peu diversifiée, paradoxalement aux progrès réalisés ces dernières décennies au niveau de la maitrise de culture à grande échelle des champignons comestibles, en Europe et dans le monde. A partir de ce constat, Jacques Ginberteau (*) passera en revue :

- les dizaines d’espèces potentiellement cultivables à plus ou moins grande échelle,

- les différents types de cultures selon la biologie et modes de nutrition des champignons

- A la question : source de protéines pour demain ? Il abordera l’originalité nutritionnelle des champignons (avantages en matière de santé) mais aussi les limites de consommation à considérer aujourd’hui, en fonction de l’avancement des connaissances en toxicologie.

Au-delà de la « mycogastronomie » que nous avons tendance à mettre en exergue, le conférencier n'oubliera pas de rappeler les rôles essentiels des champignons, parmi beaucoup d’autres, en leur capacité à recycler les nutriments issus de la dégradation des matières vivantes et leur implication dans un très grand nombre de symbioses apportant une aide vitale à la plupart des végétaux terrestres, dont nos forêts.

Conférence proposée par Arnica Montana, mercredi 11 janvier à 20h30 à la MJC de Briançon

(*) Ingénieur d’étude à l’INRA de Bordeaux, Unité de Mycologie et Sécurité des Aliments, conseiller scientifique au Cercle d’Etudes Mycologiques en Aquitaine, expert auprès du réseau MYCOTOX des Centres anti-poisons français.