Une trentaine d'alpages sentinelles du massif alpin sont au cœur d'un réseau et d'un programme de recherche dont les différents partenaires se sont réunis le 14 novembre à Gap, au siège du Parc national des Écrins, territoire historique de cette initiative.
Pour mieux comprendre et anticiper les évolutions de ces espaces d'altitude dans un contexte de changements climatiques, il s'agit d'observer conjointement les variables climatiques, les modes d’utilisation des terres, la structure et le fonctionnement des alpages.
Initié voilà six ans dans les Écrins, le dispositif a été étendu à d’autres espaces protégés : parcs nationaux de la Vanoise et du Mercantour, parcs naturels régionaux du Vercors, de la Charteuse, du Lubéron et du Ventoux... avec le soutien de financements européens et la coordination de l'IRSTEA.
Des représentants de ces différents territoires, des chercheurs et des techniciens pastoraux ont fait le point sur l'avancée des réflexions et sur les actions complémentaires à engager.
Parmi les interventions qui ont jalonné cette journée de travail :
- Un travail en réseau pour comprendre le changement climatique dans les Alpes et ses conséquences sur les territoires d’alpage
- Impact potentiel du changement climatique sur les végétations d’alpage
- Le système Alpage – Exploitations
- Suivi des pratiques pastorales en alpage et suivi des exploitations agricoles
Le projet "Les Alpages Sentinelles : un dispositif pour préserver durablement la biodiversité des alpages face aux changements climatiques" est financé avec le concours de l'Union Européenne, l'Europe s'engage sur le massif alpin, avec le Fond Européen de Développement Régional, et de l'Etat avec le Fonds National d'Aménagement et de Développement du Territoire.