Buissard

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La chapelle des Rissents à Saint-Julien en Champsaur, sous l'oeil du Vieux Chaillol ©Pascal Saulay - Parc national des Ecrins

Buissard, situé sur l´adret de la vallée du Drac, possède des atouts paysagers particuliers. En effet, depuis les berges du Drac jusqu´aux terrains agricoles à forte pente, en passant par le réseau dense de pistes et le bocage, tout confère à la diversité.

La ripisylve, végétation spécifique se développant sur les berges des cours d´eau, est un milieu d´intérêt patrimonial qui mérite d´être préservé.Les espaces ouverts et le bocage liés à l´agriculture renferment une biodiversité importante : près de 200 espèces animales et une cinquantaine d´espèces végétales. Bien qu´étant la commune de superficie la plus réduite sur le Champsaur, Buissard n´en dispose pas moins d'un patrimoine historique intéressant : les chapelles des Rissents et des Michauds principalement. Le paysage est fortement marqué par l'homme et notamment par des siècles d'une agriculture traditionnelle en grande partie responsable des richesses naturelles actuelles. Le Champsaur est souvent cité comme une zone de transition entre Alpes du Nord et Alpes du Sud : c´est particulièrement vrai pour le territoire de Buissard qui possède une flore et une faune particulièrement riches. Par ailleurs, du fait de toutes ces influences et la diversité de ses milieux naturels, Buissard apparaît comme une des communes les plus riches du Champsaur du point de vue ornithologique (avec Saint-Julien).

Plateau de Buissard © Marc Corail - Parc national des Ecrins

Patrimoines

La communauté de Buissard était autrefois plus étendue puisque les hameaux de Saint-Julien, du Chanet, de Chantaussel et des Combettes, constituant aujourd´hui la commune de Saint-Julien en Champsaur, y étaient rattachés. Ce n´est qu´à la révolution française que la sission se fit. (Sources : " Champsaur/Valgaudemar : Circuits de découverte ", CAUE des Hautes-Alpes – textes de Patrick DOMEYNE).

 A faire, à voir

Parcouru de sentiers, de haies et de canaux, le bocage est propice aux balades en tout genre, pour partir à la découverte de la faune et de la flore de ce milieu particulièrement riche. Des hébergements ruraux, gîtes et chambres d´hôtes, permettent de séjourner dans la commune. Tout près, des stations touristiques plus ou moins importantes proposent tout l´éventail des activités de montagne. Le point d´accueil du Parc national des Ecrins à Prapic (Orcières, en été) et la Maison de la Vallée (Pont-du-Fossé) accueillent le public et proposent des expositions. (Sources : site internet officiel de la commune de Saint-Julien-en-Champsaur, "Champsaur/Valgaudemar : Circuits de découverte ", CAUE des Hautes-Alpes – textes de Patrick DOMEYNE).

A lire

Au Centre de documentation du Parc national des Ecrins :

  • Saint-Julien en Champsaur : Voyage dans le temps passé, RODRIGUEZ A., Editions les Autanes, 192 p., 2007
  • Documents relatifs à la vie économique et sociale de la Révolution - Election de grenoble (partie comprise dans le département des hautes-Alpes) : Le Champsaur et le Valgaudemar en 1789, Abbé P. Guillaume, extrait du Bulletin de la Société d'Etudes des Hautes-Alpes de 1912

 

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Tilleul aux Rissents © Marc Corail - Parc national des Ecrins
La chapelle des Rissents © Marc Corail - Parc national des Ecrins

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