Un projet transfrontalier pour gérer les réservoirs de biodiversité en articulant les modes de gestion des espaces protégés des Alpes italiennes et françaises.
Le Parc national des Écrins est engagé dans un programme transfrontalier ALCOTRA qui regroupe plusieurs plans intégrés thématiques (PITEM) dont le PITEM BIODIV’ALP. Ce dernier, vise à protéger et à valoriser la biodiversité et les écosystèmes alpins par un partenariat et un réseau de connectivités écologiques transfrontaliers. Les enjeux majeurs consistent à endiguer l'érosion des écosystèmes et des espèces protégés, et aussi à renforcer l'attractivité du territoire.
Le projet GEBIODIV fait partie de ce PITEM.
Il a pour objectif d’une part, d’identifier les facteurs de dégradation des habitats et de restaurer des habitats dégradés et d’autre part, d’identifier des méthodes de gestion et concevoir un réseau de gestionnaires d’espaces protégés et d’observatoires transfrontaliers.
GEBIODIV est financé avec le concours de l’Union européenne dans le cadre du PITEM BIODIVALP, programme transfrontalier Interreg V-A France-Italie 2014-2020.
Durée du projet : 3 ans, de début octobre 2019 à fin septembre 2022. Le projet a été prolongé jusque fin décembre 2022.
Chef de file : Région Piémont
Partenaires :
- Région Autonome Val d’Aoste
- Région Ligurie
- Région Provence Alpes Côte d’Azur
- Région Auvergne-Rhône Alpes
- Agence régionale pour la protection de l'environnement Ligurie (ARPAL)
- Agence régionale pour l’environnement Provence-Alpes-Côtes d’azur (ARPE)
- Parc National du Grand Paradis
- ASTERS – CEN74
- Parc national des Écrins
Enjeux et problématiques
Les Alpes italiennes et françaises sont l’un des principaux réservoirs de biodiversité, mais beaucoup d’habitats et d’espèces se trouvent menacés ou dans des conditions critiques à cause des pressions anthropiques (pastoralisme, tourisme, urbanisation) et les changements globaux changement climatique, espèces exotiques envahissantes..).
Objectifs et réalisations
Pour que les actions contre les pressions soient efficaces, il est fondamental que les méthodologies de gestion soient coordonnées de part et d’autre de la frontière.
L’objectif de ce projet est de coordonner les méthodologies communes de réduction de la perte de biodiversité et de mettre en place des interventions concrètes de protection et restauration des habitats dégradés. Pour atteindre ces objectifs, différentes actions sont mises en œuvre :
- restauration d’habitats dégradés par des interventions de re-végétalisation utilisant des semences locales (Conservatoire botanique national alpin)
- renforcement de la filière de semences locales (Conservatoire botanique national alpin)
- organisation de séminaires, rencontres techniques (tous les partenaires et délégataires)
- rédaction de documents stratégiques, techniques et méthodologiques (tous les partenaires et délégataires)
- étude de faisabilité d’observatoires transfrontaliers de l’environnement : Alpages sentinelles, lacs sentinelles, OR CHAMP… (tous les partenaires et délégataires)
Budget total du projet : 2 825 235,00 € - Financement FEDER alloué : 2 401 449,76 €
Budget PNE : 226 049,75 € - Financement FEDER alloué : 192 142,29 €