Cet automne, Marie est venue dans notre classe avec un très grand nombre de dessins d'animaux.

Il y en avait de toutes sortes : oiseaux, insectes, ver de terre, serpent, lièvre, chevreuil, escargot, grenouille, renard et beaucoup d'autres. Il y avait même une photo de Marie. Cela nous a intrigué.

- "Ben oui, c'est pour représenter les hommes !"

- "Mais nous ne sommes pas des animaux"

Les animaux, comment les classer ?

Nous nous sommes mis par deux. A chaque groupe, Marie a donné une petite dizaine de figurines et nous a demandé de les classer selon nos propres critères.

Puis nous avons fait une mise en commun.

Pas facile de classer les animaux ! Certains les ont classé par régime alimentaire, d'autres du plus petit au plus gros, d'autres du plus lent au plus rapide, d'autres par leur lieu de vie: mer ou terre. Il y avait presque autant de classifications que de groupes !

Tous ensemble, guidés par Marie, nous avons trouvé une solution : on classe les animaux pour ce qu'ils ont (des poils, des vertèbres ...) et non par ce qu'ils font ou selon l'endroit où ils vivent.

Ainsi les mammifères ont des vertèbres, des poils, ne pondent pas d'oeufs, ont des mammelles ; les oiseaux ont des vertèbres, des plumes, pondent des oeufs etc

 

C'est l'hiver... Cherchons les traces !

Nous partons à la découverte des traces d'animaux. De l'école, nous nous rendons à pied jusqu'au camping.

Voici ce que nous avons écrit après cette sortie :

Aujourd'hui, le 19 février 2015, avec Marie, nous, les élèves de cycle 3 de la classe des Vigneaux, sommes partis à la recherche d'indices de présence animale.

Voici les indices :

Nous avons vu des bédégars. Ils sont fabriqués par l'églantier suite à la piqûre d'une petite mouche pondant ses oeufs dans les branches. Ils abritent et nourrissent les larves, des asticots, qui une fois devenus mouches s'en échapperont.

 

Puis nous avons vu des empreintes de lièvres. Elles forment un Y. Le haut du Y indique la direction.

Nous avons essayé de reproduire cette empreinte. Pas facile...

Puis, c'est Marie qui a imité le lièvre...  Pas facile non plus !

Nous avons vu aussi des empreintes de renard.

Et nous avons essayé de marcher comme une meute de loups, à la queue leu-leu.

Quand nous avons trouvé des crottes de lièvres, nous avons observé qu'elles étaient composées d'herbe.

Ensuite, nous avons observé des empreintes que Marie a "fabriqué" dans la neige grâce à des matrices

Enfin, sur le chemin du retour nous avons vu et entendu des oiseau, notamment des merles et des moineaux...

Des indices à la trace à la Maison du Parc

10 mars - Après une demi journée de ski de fond, nous nous rendons à la maison du parc de Vallouise. Les CP-CE1 de l'école qui, eux, étudient les paysages sont là aussi !

Tout d'abord, nous devons, à l'aide d'un livret individuel, enquêter sur l'exposition "des indices à la trace". Cette exposition permet de découvrir beaucoup de choses sur les animaux de montagne et notamment sur leur traces et indices de présence.

C'est l'histoire de Marco, un élève parti avec Charlotte, une garde-monitrice. Charlotte doit recueillir des crottes de ... mais chuuuut ! Qui est donc l'elfe des neiges ? .... Nous avons trouvé !

Puis nous devons remplir un questionnaire sur la faune en nous aidant de l'exposition permanente de la maison du parc.

Savez-vous quels rapaces on peut rencontrer dans la vallée de la Durance et aux Vigneaux ?

Nous, nous le savons : le circaète Jean-le-Blanc, le hibou grand duc et le faucon pèlerin

Dans la classe avec la boite à indices

25 mars - Marie revient dans notre classe lourdement chargée.

D'abord, nous faisons le jeu des traces où nous devons associer un moulage de trace à une photo.

Nous pouvons déjà reconnaitre les empreintes des animaux qui ont des sabots, les ongulés, de celles des animaux qui marchent sur leurs doigts, les digitigrades.

Enfin, il y a les animaux qui marchent sur toute la plante du pied et la paume de la main : les plantigrades, comme le blaireau par exemple.
 

Puis nous découvrons des cornes, que les animaux conservent chaque année et des bois, que les animaux perdent chaque année. Il y a aussi dans la boite à indices une patte de lagopède, tout emplumée et une patte de tétras lyre, dont les doigts portent des sortes de petits peignes faisant office de raquette.

18 juin - Tous dehors !

Au début de l'année, nous avions travaillé sur la classification des animaux. Nous avions essentiellement travaillé sur les vertébrés.

Aujourd'hui, nous partons travailler sur d'autres groupes d'animaux. Voici notre compte -rendu de cette sortie :

Avec Marie, nous sommes allés à la chassse aux petites bêtes. D'abord, elle nous a donné des boîtes loupes et deux par deux nous devions capturer quelques petites bêtes.

Voici ce que nous avons trouvé :

- des criquets, des sauterelles, des punaises, des papillons, des araignées, des escargots, des chenilles, des ascalaphes

Après, nous les avons dessiné puis, à l'aide de photos, nous les avons classé en trois catégories :

- les annélidés (vers de terre)

- les gastéropodes (escargots)

- les arthropodes (pattes articulées)

Enfin, nous avons vu que dans les arthropodes, il y a encore trois sous-catégories :

- les insectes

- les arachnides

- les myriapodes (mille-pattes)

Nous avons fini la matinée par des jeux de reconnaissance.

En fait, il y avait deux jeux :

- d'abord celui de reconnaissance par le toucher : Marie nous a présenté des petits animaux en plastique que nous avons reconnu puis nous avons fait deux groupes. Marie a caché des petites bêtes en plastique dans deux sacs, un par groupe et nous devions reconnaitre au toucher de quelle bête il s'agissait.

- ensuite nous avons fait un jeu de béret : Marie a placé sur laligne du milieu des photos de petites bêtes et nous devions attraper labonne photo quand elle criait : mille-patte ou gastéropode ou abeille ou papillon ou annélidé etc C'est quoi déjà un annélidé ?

2 juillet - sortie de l'école au glacier Blanc

Avec les autres classes de l'école, nous partons pour le glacier blanc.

Il fait très chaud mais montons jusqu'à la passerelle d'où l'on peut voir le glacier blanc.

A l'embranchement du glacier blanc et du glacier noir, Marie nous explique ce qu'est une moraine. Cette sorte de grosse dune pointue le long du glacier noir n'est pas du tout faite par l'homme comme le sont les clapiers autour des Vigneaux. C'est le glacier noir qui en avançant a fait un peu comme un gros chasse-neige, laissant tous ces cailloux sur le coté. Quand sa partie basse a fondu, les moraines sont restées.

Elle nous explique aussi que les rochers très lisses sur lesquels nous sommes assis ont été polis par le glacier quand il était plus gros que maintenant et qu'il recouvrait l'endroit où nous sommes. En transportant des pierres tombés sur lui et qui peut à peu se sont incrustées dans la glace, il a poli la roche comme un papier de verre ponce du bois. C'est d'ailleurs très doux pour faire du tobbogan dessus !

Marie a emmené des photos du glaciers blancs prises il a 20,10 ou 5 ans et nous sommes impressionnés par son recul.

1995

2010

Des oiseaux noirs ressemblant à des corbeaux viennent non loin de nous pour chiper des miettes. Marie a emmené des photos de différents corvidés et ainsi nous pouvons déterminer quels sont ces oiseaux. Ce sont des chocards, qui ont le bec jaune et les pattes rouges. On peut les renconteer très haut en altitude, même au sommet des Ecrins ! Ceux qui ont des pattes et un bec noirs sont des corbeaux ou des corbnneilles, ceux qui ont des pattes et le bec rouge sont des craves.

Après un bon casse croute, nous redescendons. Nous nous arrêtons au point d'information du PNE afin de voir les maquettes des glaciers à différentes époques.