L'identification moléculaire des... gentianes

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Cette problématique est au coeur des travaux de David Aeschimann, célèbre botaniste alpin. À la fin juillet, il était dans les Écrins avec ses étudiants.

Il est une sommité dans le milieu des botanistes. Co-auteur d'ouvrages de références comme "Flora alpina" et la "la flore suisse", David Aeschimann est conservateur aux prestigieux Conservatoire et Jardin de la ville de Genève. La semaine dernière, il était sur les hauteurs du Parc national des Écrins,  dans le cadre d'un programme de recherche sur cinq espèces de Gentiane.

Les travaux de M. Aeschimann et de ses étudiants consistent à prélever des échantillons des espèces sélectionnées sur l'ensemble de l'arc alpin et à tester certains outils d'identification moléculaire.

Le territoire du Parc national des Écrins a une importance particulière pour l'une de ces espèces, la Gentiane des Alpes (Gentiana alpina). En effet, les secteurs du Champsaur et du Valgaudemar constituent la limite septentrionale et orientale de son aire de répartition.
On peut par ailleurs signaler une autre caractéristique locale de cette plante : elle a été décrite par un célèbre botaniste haut-alpin : Dominique Villars.

Ce passage d'un botaniste aussi renommé a été l'occasion de nombreux échanges sur les problématiques botaniques et les recherches en cours sur la génétique des plantes. Rendez-vous a ainsi été pris avec les spécialistes de ces domaines au Parc, pour de plus amples collaborations.

2009-08-gentiane