Cette femelle de chevreuil présentant un albinisme partiel est observée depuis quelques années dans une vallée proche du parc national.
Elle a donné naissance à plusieurs faons qui jusqu'à présent ne sont pas atteints de cette aberration.
Si l'albinisme touche environ un être humain sur 15000, le monde animal n'échappe pas à cette anomalie pigmentaire et affecte un individu sur 100000. Elle est plus rare encore chez le chevreuil puisque l'on considère que cette proportion atteint un millionième.
L'albinisme est lié à l'absence des pigments de mélanine. La décoloration peut être partielle ou totale. Cette caractéristique peut être héréditaire mais peut aussi découler d'une mauvaise alimentation ou d'un choc quelconque.
En 1999, des marmottes blanches avaient été signalées dans l'Embrunais sans que l'on ne sache s'il s'agissait réellement d'albinisme.
Parmi les variations pigmentaires, on peut évoquer aussi le leucistisme qui se traduit par une faible concentration de ces mêmes pigments. Les animaux leuciques ont une décoloration du plumage ou du pelage mais cette dépigmentation n'est pas totale et paraît alors beige ou grisâtre selon la couleur de l'individu.
A lire aussi : Encore et toujours du blanc (mai 2010)
Un mélèze aux fleurs blanches observé dans le Briançonnais...