Le Parc soutient l’agriculture bio sur tout son territoire

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Suite à l’abandon de l’aide à la certification AB par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, le Parc national prend le relai. Comme il le fait côté haut-alpin depuis 2017, il financera la moitié du coût de la certification pour les exploitations agricoles iséroises situées sur son territoire. Souvent perçue comme un levier psychologique, cette aide a déjà profité à 34 exploitations.

Florence et Jean-Michel Martin du GAEC du Caire © B. Bodin - PNE

C'est inscrit dans la charte du parc national des Écrins : l'établissement et ses partenaires du massif promeuvent « une agriculture de qualité en lien avec un territoire d'exception ». Le développement de l'agriculture biologique en est l'un des moyens. La filière en Isère et dans les Hautes-Alpes est soutenue par l'Union européenne, l’État et les Régions Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) et Auvergne-Rhône-Alpes (AURA) à travers différents dispositifs : écorégimes de la PAC, aides à la conversion, crédits d’impôt, majoration de la dotation Jeunes Agriculteurs…

Jusqu’à récemment, les Régions finançaient également la moitié du coût de la certification pour les exploitations en installation ou conversion à l’agriculture biologique. Ce coup de pouce a été abandonné par la Région PACA en 2014. À l’époque, pour assurer une équité entre la partie iséroise et haut-alpine du parc, le conseil d’administration du Parc national des Écrins avait voté une aide à la certification pour les exploitations situées dans l’une des communes haut-alpines du parc. L’aide ayant été à son tour abandonnée par la Région AURA en 2023, le Parc attribue désormais cette aide sur l’ensemble de son territoire.

Benoît Doremus, apiculteur © M. Corail - PNE Laetitia Giroux, cueillette de plantes aromatiques et médicinales © P. Saulay - PNE Antoine Spina, producteur de fruits rouges © B. Bodin - PNE

En images, quelques agriculteurs Esprit parc national qui ont bénéficié de l'aide à la certification du Parc