Le conseil scientifique accueilli à Champoléon

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C'est à la Maison du Berger que les membres de cette instance du Parc national se sont retrouvés, vendredi 19 juin dernier. Une manière aussi de cotoyer le territoire des Écrins d'un peu plus près.

Ce 19 juin, c'est dans la toute nouvelle salle Pierre Melet, à la Maison du berger, à Champoléon que le conseil scientifique du parc a tenu sa deuxième réunion de l'année 2009. Ils y ont été chaleureusement accueillis par Stéphanie Carteron, directrice de ce Centre d'interprétation des cultures pastorales alpines qui est aussi un point d'information du Parc.

La séance a débuté par différents points d'organisation interne comme les délégations du conseil à sa présidente, Marie-Hélène Cruveillé, le rôle du bureau et les avis. Avec la nouvelle loi sur les Parcs nationaux, le rôle de cette instance du Parc est renforcé, notamment dans ces avis sur les travaux concernant le coeur du parc.

Le thème « risques naturels et naturalité » représentait un élément important de l'ordre du jour : à partir d'exemples et de documents, comment se positionner pour à la fois préserver le caractère du territoire tout en répondant au besoin légitime de sécurité ? Les échanges nourris, comme quelques dossiers en cours, permettront de revenir sur ce sujet sensible.

Un bilan de trois années de suivi de la qualité de l'eau a été l'occasion de préciser le rôle de l'établissement : il est membre d'un réseau de surveillance de l'eau dans le cadre des politiques publiques mais aussi observateur des impacts des activités sur ce milieu sensible.

Les échanges se sont poursuivis pendant le repas. Riche en saveurs, il avait été concocté par l'Auberge des Écrins, toute proche, qui compte parmi les nouvelles activités valorisées à Champoléon. Une façon aussi pour les membres du conseil scientifique d'aborder les questions liées au développement des vallées du Parc national.

L'après midi a permis d'aborder le thème des "trames vertes et bleues" de la "solidarité écologique". Il y a là un sujet d'importance,  au cœur de la préservation de la biodiversité. Comment conserver les capacités d'évolution des espèces et des milieux naturels ? En deux heures, l'état des réflexions nationales et régionales (très différentes entre PACA et Rhône Alpes) ont été présenté par Thierry Tatoni (directeur de l'Institut méditerranéen d'écologie de Marseille). Un sujet qui aura des suites et des traductions dans la future Charte.

La fin d'après-midi a été consacrée aux questions à poser au monde de la recherche, afin d'orienter les programmes à venir.

Une dernière intervention de Claude Dautrey, chef du service communication du parc a permis de présenter le tout dernier ouvrage « insectes et autres petites bêtes en montagne ». Un outil dans lequel quelques membres ont apporté leur expertise. Le site web a été aussi mis en valeur mais des problèmes de connexion en ont réduit la présentation.

La visite de la Maison du Berger a terminé cette journée et les membres du Conseil scientifique se sont donnés rendez-vous en octobre pour une prochaine rencontre. D'ici là, leurs travaux se poursuivent par l'intermédiaire d'une "plateforme collaborative"... via internet.