"Le 30 juillet 1828, le Capitaine Durand, géomètre militaire désireux de dresser une carte du territoire, est persuadé d'avoir atteint le toit de la France en arrivant au sommet du Pelvoux. En effet, la Savoie, et par là-même le mont Blanc, a été retirée à la France par les traités de Vienne, treize ans plus tôt. Bien visible depuis la Durance et majestueux, le Pelvoux apparaissait dès lors comme le maître des Alpes françaises. Or, quelle ne fut pas la stupeur du Capitaine Durand en découvrant en face de lui, le dominant de plus de 150 mètres, l'imposante paroi de la pointe des Arsines : Rapidement, il s'avérera que le Pelvoux n'est que le quatrième sommet des Ecrins, après la pointe des Arsines rebaptisée ultérieurement la Barre des Ecrins (4102 m), la Meije (3987 m) et l'Ailefroide (3953 m).
Durant l'été 1985, deux géologues grenoblois y découvrent, à près de 3900 m d'altitude, une coquille d'ammonite. Considérée comme le plus haut fossile jamais trouvé en Europe, celle-ci réhabilite en partie la suprématie perdue du Pelvoux, devenu depuis l'un des plus fabuleux sites d'explication de l'histoire géologique du massif." Extrait de : Voyage dans les paysages des Alpes Les Ecrins
A lire
Au centre de documentation du Parc national des Ecrins :
- Voyage dans les paysages des Alpes Les Ecrins, NICOLLET J.P., GRAND T., Ed Glénat, 143 p., 1996
- Le Pelvoux, avec une carte spéciale et inédite du Massif du Pelvoux au 80 000e augmentée de 300 noms nouveaux, St Romme, Alexandre GRATIER & Cie Ed, 80 p. 1896
- Balaïtous et Pelvoux, BERALDI H., Rando Edition, 254 p., 2004










