Les 5 dispositifs Sentinelles des Alpes (Alpages Sentinelles, Lacs Sentinelles, Refuges Sentinelles, Flore Sentinelle et ORCHAMP) sont nés sous l’impulsion des espaces protégés de l’arc alpin et regroupent un large panel d’acteurs du territoire (parcs nationaux, réserves naturelles, services spécialisés en pastoralisme, EDF, guides, bergers, gardiens de refuges…).
Leur objectif ? Travailler de manière cohérente au niveau du massif et apporter des réponses coordonnées pour s’adapter au mieux au changement climatique. Comme l’explique Richard Bonet, chef du service scientifique du Parc national des Écrins, « on ne peut rien faire seul aujourd’hui. Les enjeux liés à l’érosion de la biodiversité, aux changements climatiques et à l’évolution des métiers de la montagne sont tellement grands qu’il est devenu indispensable d’échanger. » C’est tout l’objet des 5 dispositifs. Chacun dans leur thématique, ils mélangent scientifiques, chercheurs, techniciens d’espaces protégés et professionnels de la montagne, en accordant autant d’importance aux données scientifiques qu’aux retours du terrain. « Dans ces espaces de dialogue, les gens ne sont pas forcément d’accord, sourit Richard. C’est tout l’esprit Sentinelles ! »
Ce travail collectif de longue haleine mené par les 5 réseaux est aujourd’hui franchement reconnu par la communauté scientifique.