Parcours et alpages
Dans le cadre de la nouvelle programmation des mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC), le Parc national est porteur pour la partie haut-alpine de son territoire d’un projet permettant aux agriculteurs et responsables d’alpages de souscrire à ces mesures. Dans les deux ans qui suivent la contractualisation, le Parc doit ainsi proposer aux agriculteurs des formations correspondantes aux mesures souscrites.
Après les prairies au printemps, ce sont les mesures sur les parcours et les alpages qui ont été ciblées cet automne.
Des formateurs variés
Près de quinze formations ont ainsi été organisées, avec la participation de 70 éleveurs et 75 présidents de structures collectives gérant des alpages. Les formations ont bénéficié d’interventions des agents du Parc national mais aussi du CERPAM, de la chambre d’agriculture des Hautes-Alpes, du groupement de défense sanitaire, du phyto-écologue Olivier Senn et d’animatrices Natura 2000.
Concilier production et protection
Ces formations permettent de transmettre aux agriculteurs connaissances et informations sur les questions agro-environnementales. En bref, il s’agit de valoriser la gestion agricole ou pastorale des différents milieux tout en assurant le renouvellement de la ressource en herbe et la préservation de la biodiversité : conservation de la richesse spécifique d’un lieu, protection des espèces et milieux à enjeux forts comme les zones humides ou le lagopède alpin, maintien d’une mosaïque de milieux...
C’est notamment ces questions de maintien de la mosaïque de milieux, c’est-à-dire la coexistence d’espaces ouverts, d’autres plus ou moins fermés, de murets, de bosquets, et des techniques pastorales pour y parvenir, qui étaient au cœur des discussions lors de la formation du 26 novembre au col des Festreaux (Saint-Firmin).