5 ans pour répondre à des enjeux environnementaux
Les mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) sont nées dans les années 1990 dans le cadre du 2e pilier de la PAC, dédié à l’aide au développement rural. Muriel Della-Vedova, chargée de mission agriculture au Parc national, explique : « Les MAEC sont un contrat de 5 ans conclu entre un agriculteur ou un groupement pastoral et l’État. Moyennant un soutien financier, les éleveurs s’engagent à mettre en place ou à maintenir des pratiques respectueuses de l’environnement et de la biodiversité. »
Avec l’arrivée de la nouvelle PAC, le Parc national a actualisé son projet agro-environnemental et climatique pour les 5 prochaines années : il y précise notamment les enjeux dans les Écrins, les mesures proposées aux agriculteurs et le budget en lien. Si côté isérois, c’est le Département qui porte le projet agro-environnemental et climatique, les enjeux sont identiques.
Les zones humides comme enjeu principal
Le nouveau projet agro-environnemental du Parc donne la priorité à quatre milieux :
- les zones humides et autres milieux rares et menacées comme les pelouses steppiques
- les alpages renfermant des enjeux de biodiversité importants (nidification du lagopède alpin ou du tétras lyre, flore rare comme la reine des Alpes, milieux comme les combes à neige...)
- les prairies permanentes fauchées
- les haies et canaux d’irrigation.
Autre nouveauté de la cuvée 2023-2027 : des formations seront proposées aux agriculteurs en fonction des MAEC qui les concernent.