Sensibiliser à la fragilité de la nature et prévenir les infractions : c’est le double objectif du dispositif de terrain déployé l’été dans les Écrins. Parmi les moyens renouvelés, le renfort de services civiques et de gardes animateurs dans les secteurs les plus sensibles et le point d’accueil temporaire à la Danchère, au départ du sentier vers le lac Lauvitel. Des campagnes de communication sont également rééditées : l’une sur les refuges menée par les Parcs nationaux de montagne et la FFCAM sous la forme de petits films d’animation ; l’autre sur les espaces naturels à l’échelle de la Région Sud.
Mieux connaître la fréquentation dans les Écrins
Le Parc national dispose depuis 2006 de 17 écocompteurs pour mesurer le passage des randonneurs au départ de certains sentiers. « Mais il ne s’agit que d’une partie de la fréquentation, constate Pierrick Navizet, chef du service accueil-communication. On ne sait pas ce qui se passe à l’échelle du territoire, ni pendant les périodes autres que l’été ». Pour remédier à ce manque de connaissances, une stagiaire recrutée par le Parc est chargée depuis le printemps d’analyser les besoins et de poser les bases d'un protocole de suivi de la fréquentation à long terme. Des outils seront également expérimentés, comme Outdoor Vision. Déployée par le ministère des sports, cette plate-forme centralise les données collectées par les montres et les GPS et peut permettre de cartographier la répartition des utilisateurs et certains de leurs comportements (d’où ils partent, où ils vont, éventuellement où ils sortent des sentiers…).
À l’automne, une journée d’échange aura lieu avec les offices de tourismes et les partenaires du Parc national pour présenter les premiers résultats et connaître leurs besoins spécifiques.