
Encourager l'adaptation face aux effets de la fonte des glaces
Le congrès One Planet - Polar Summit est le premier sommet international consacré aux glaciers et aux pôles. Ces écosystèmes sont actuellement les premières victimes du changement climatique global, avec en conséquence, des effets sur les populations, l’ensemble des écosystèmes ou les ressources en eau. Si ces impacts sont déjà bien visibles à travers la planète, ils nécessitent une réelle prise en compte dans les politiques publiques pour que les populations puissent s’y adapter. C’est tout l’objet de la venue à Paris des scientifiques et experts du climat qui partageront leurs constats et observations avec les responsables d’institutions internationales, les représentants des territoires polaires et glaciaires et du secteur privé, et les dirigeants politiques.
Une participation du Parc national des Écrins
Le sommet, organisé par les États, s’est ouvert par un forum scientifique auquel a participé Ludovic Schultz, directeur du Parc national des Écrins. Aux côtés de Sarah El-Haïry, la secrétaire d’État chargée de la biodiversité, il est intervenu le 8 novembre au cours d’une table ronde dédiée aux écosystèmes post-glaciaires et aux démarches territoriales. Il y a notamment abordé le rôle du Parc national dans l’observation et la documentation de la fonte des glaciers du massif, ainsi que son accompagnement des acteurs du territoire dans la transition climatique (diagnostic d’adaptation de la filière touristique avec l’ADEME, programme refuges sentinelles, formation des professionnels à l’écologie verticale, édition de livrets...).
Un accueil presse au Lautaret
En marge du sommet, les équipes du Parc national accompagnées d’Emmanuel Thibert, glaciologue INRAE à l’IGE (Institut des géosciences de l’environnement), ont accueilli des journalistes de médias nationaux le 7 novembre au col du Lautaret. L’objectif : illustrer in situ le recul des glaciers, les suivis assurés par le partenariat entre scientifiques et techniciens du Parc national et alerter sur la nécessaire adaptation des activités humaines.