Le 25 novembre dernier, lors du Conseil d'Administration du Parc national des Écrins, Arnaud Murgia, son Président, alertait avec force sur la situation budgétaire du Parc et la nécessité d’une réponse rapide après le vote d’un budget 2026 en déficit.
« Suite à mon entretien le 19 novembre dernier à Paris en marge du Congrès des maires avec le Ministre délégué à la Transition écologique, Mathieu Lefèvre, celui-ci s’était engagé à soutenir une mesure d’urgence visant à augmenter la dotation des Parcs nationaux. Cet engagement a depuis été concrétisé par un amendement porté par le Gouvernement et adopté lors de l’examen du Projet de loi de Finances au Sénat lors d’un vote, le 1er décembre dernier », indique Arnaud Murgia qui tient par ailleurs à remercier tout particulièrement le Sénateur Jean-Michel Arnaud qui a porté la voix du Parc à la Chambre haute et dont l’action a été déterminante.
Un amendement pour les Ecrins et le collectif des Parcs nationaux français
Cet amendement porte le montant de la contribution de l’Office français de la biodiversité (OFB) aux onze établissements publics de Parcs nationaux de 74,7 M € à 79,4 M € pour l’année 2026. Il a pour objet de rétablir un intervalle de sécurité en cas d’évolution à la hausse de dépenses contraintes, notamment de masse salariale. Il poursuit désormais son parcours dans le cadre de la fin de l’examen du projet de Loi de Finances 2026 qui sera soumis aux votes des parlementaires d’ici la fin de l’année.
Le vote de la Loi de Finance 2026 sera décisif pour la survie du Parc national
« Le Gouvernement, à travers le Ministre délégué à la Transition écologique, Mathieu Lefèvre, et les parlementaires ont ainsi exprimé leur soutien aux Parcs nationaux. Je leur en suis très reconnaissant. Cet amendement et la suite de l’examen du projet de Loi de Finances seront déterminants. La survie du Parc national des Écrins dépend entièrement de cette décision pour écarter le risque de cessation de paiement et maintenir l’impact positif de son action sur le territoire. Nous restons toutefois vigilants sur la suite du processus », prévient Arnaud Murgia.




