Pour Réallon, c'est l'adhésion

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Le conseil municipal est unanime pour poursuivre la collaboration avec le Parc national des Ecrins et ses partenaires, dans le cadre de la charte pour conforter le choix d'un développement économique respecteux des patrimoines et de la vie locale.

Réallon, la vallée la plus méridionale du parc national des écrins, s´ouvre entre le mont Guillaume et les aiguilles de Chabrières, depuis le lac le Serre-Ponçon, véritable "porte d´entrée" au Sud du territoire protégé.

Réallon, c´est un village et des hameaux pleins de charme : les Rousses, les Méans, les Gourniers... entourés de mélèzes et de prairies. Ce sont 246 habitants qui vivent ici, dont le conseil municipal et le maire, Claudine Peyron, se sont prononcés en faveur de la charte du Parc national des Ecrins.

Réallon, c´est aussi une station de ski familiale en belvédère sur le lac avec vue sur le massif des Ecrins, un domaine de ski de fond et mille trésors à découvrir grâce aux sentiers entretenus et balisés.

Le partenariat avec le Parc national est devenu une évidence dans cette commune dont une partie du territoire est située dans le coeur de l'espace protégé, à partir du hameau des Gourniers.

Un point d'information estival du Parc national accueille le public dans ce hameau et une rencontre avec un garde-moniteur est proposée au public tous les jeudis de l'été.

Les alpages sont au coeur des préoccupations avec des mesures de soutien aux pratiques agri-environnementales et à l'équipement des cabanes.

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2013-05-reallon-vielocale1En matière de vie locale, les collaborations sont également bien installées.

La dynamique locale repose aussi sur l'action d'associations actives et enthousiastes comme celle des parents de l'école intercommunale de Réallon-Saint-Apollinaire, ou encore l'association "Patrimoine en Réallonnais" qui oeuvre pour la connaissance de l'histoire locale, sa protection et sa prise en compte dans le développement futur.

De leur côté, les chasseurs participent aux prélèvements sanguins sur le gibier pour améliorer la connaissance de la faune en lien avec les agents. Le Parc national soutient les animations comme la Laetitia Roux ou la Trafanelle, propose des conférences dans la station et un suivi de l'action du Parc lors des soirées valléennes.

2013-05-reallon--muretsLe Parc national a participé à l'étude concernant l'organisation touristique de la vallée (espace valléen Parpaillon-Serre-Ponçon).

Il s'implique dans la reconstruction des murets des anciennes terrasses cultivées.

L'aménagement du hameau des Gourniers et la couverture de sa chapelle ont également été soutenus financièrement, ainsi que plusieurs autres opérations d'aménagements de la commune, dont  le Four des Rousse ou  les travaux d'amenées d'eau au secteur du Clot du Fort.

Nul doute que bien d'autres projets en commun sont encore à venir.

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Le témoignage de Claudine Peyron, maire de Réallon, à propos des orientations de la charte concernant  l'accueil du public et la découverte dans sa commune.
Extrait de l'écho des Ecrins "L'année de la charte" - Mai 2011
icon Lannée de la charte  - extrait Echo des Écrins n°34 (1.64 MB)

« Avec la charte, on est autour de la table. C'est le point positif. Même si parfois les discussions sont ardues, on se sent acteurs.

Quand on arrive dans la station, on doit sentir que l'on est dans un parc national. La signalétique, les sentiers, la valorisation du patrimoine naturel, c'est intéressant pour les gens qui viennent, en été comme un hiver. Ils viennent parce que l'on est dans un espace privilégié. Il ne faut pas faire n'importe quoi, être attentif à l'architecture de nos villages, proposer des hébergements et une restauration de qualité et surtout, faire en sorte que les gens se sentent accueillis, qu'il se passe quelque chose.

Le produit est là. Il n'est viable économiquement que si tous les partenaires sont impliqués.

Si je veux utiliser le label du parc, il faut que ce que les gens trouvent en arrivant corresponde à cette image. On est dans une logique. On écoute le rendu des études d'impact... Quand on a restructuré la station, il y a trois ans, on a associé le Parc. Une station de sports d'hiver n'a pas toujours une bonne image mais c'est un produit économique avec des emplois à la clef.

On a enlevé des téléskis par exemple et on dépense moins d'électricité. On propose une piste de luge naturelle et, en été, on redonne ses droits à la nature.

Pas tout le monde peut aller marcher en montagne. Les remontées mécaniques permettent d'accéder au panorama sur le massif des Écrins et sur le lac de Serre-Ponçon, c'est exceptionnel. Depuis la vallée, les villages et la station, on accompagne vers le coeur du parc dans le respect de l'environnement. C'est un cheminement.»