Conseil scientifique : observatoires... et au revoir

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C'était le dernier conseil scientifique pour Hervé Cortot, chargé de l'animation de cette instance depuis près de douze années, qui termine sa carrière professionnelle au Parc national des Écrins.

L'observatoire du territoire et la capitalisation de la connaissance étaient au programme du dernier Conseil scientifique qui s'est tenu le 5 avril dernier, dans le Champsaur. C'était l'occasion d'une présentation d'un projet sur le thème « Innovation et territoire de montagne » qui se met en place à Grenoble. C'était aussi l'opportunité de faire le point sur le programme « Lacs sentinelles » qui regroupe de nombreux partenaires alpins : lancé depuis 2005, ce travail au long terme méritait bien un point d'étape.

Le projet CARHAB pour "Cartographie des habitats" porté par les conservatoires botaniques a été présenté par les collègues du Conservatoire botanique national alpin : au vu de l'expérience des Ecrins dans les domaines complexes de la cartographie, quelle peut être l'implication des équipes dans les années à venir ? Un sujet qu'il faudra remettre sur l'ouvrage.

Les observatoires d'aujourd'hui seraient très différents sans les outils modernes et le travail d'organisation des données via l'informatique. Ce travail souterrain a fait l'objet d'une présentation de Camille Monchicourt, responsable du pôle « Système d'information » dans l'équipe du Parc national des Écrins.

Passage de témoin

Mais cette réunion était particulière puisque c'était la dernière de la longue vie professionnelle au Parc national des Ecrins d'Hervé Cortot.

En charge depuis 2001 de l'animation du conseil scientifique, il ne pouvait échapper à un moment soigneusement préparé par le Conseil et le service scientifique. Un moment d'amitié, organisé par la présidente Marie-Hélène Cruveillé qui a su retracer le chemin parcouru par Hervé Cortot depuis 1977.
Un chemin original durant lequel il a eu le loisir de tisser des liens de confiance et d'amitié avec les membres du Conseil. C'était aussi le moment de passer le flambeau à Richard Bonet, l'actuel chef du service scientifique qui ajoute cette mission à ses attributions.