Les feuilles qui tombent, les premiières neiges... et le démontage des passerelles. Dans les différents secteurs du Parc national, c'est un travail incontournable à l'automne.

Démontage d'une passerelle dans le Valgaudemar, novembre 2013

Posées ou non sur des culées, avec ou sans garde-corps, en bois ou en métal, conçues pour le passage des randonneurs et/ou des troupeaux... les passerelles font partie des équipements qui, dans la gestion et l'entretien des sentiers, nécessitent des travaux réguliers.

Les savoir-faire accumulés au fil du temps et des événements climatiques cherchent à minimiser les interventions sans pouvoir tout anticiper de la fougue des cours d'eau.

En tout cas, avant l'hiver, retirer un certain nombre de passerelles est un travail important qui s'organise au sein des équipes locales. Sur le schéma des sentiers de découverte du parc national des Écrins, près d'une centaine de passerelles est installée. La moitié d'entre elles est démontable. Ainsi, une cinquantaine de petits ponts et passerelles est démontée par les agents du Parc et mise à l'abri pour les protéger des avalanches et du poids de la neige notamment. Autant d'équipements qui seront à nouveau installés après les grosses crues du printemps.

En terme de conception, le service Aménagement du Parc national a établi une typologie comprenant 7 types de passerelles dont 5 démontables, de la plus simple à la plus élaborée en fonction des usages et des problématiques rencontrées.

Afin d'optimiser les conditions d'intervention en terme de sécurité pour les agents, la "démontabilité" de ces équipements fait l'objet de réflexions et d'échanges au sein des parcs nationaux et avec d'autres gestionnaires de sentiers.