Art et nature à l'école de Puy-Saint-Vincent

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Fiche descriptive : 
  • Année scolaire : 2017-2018
  • Ecole de Puy-Saint-Vincent
Secteur : 
la Vallouise
Autour de l'école, un regard créatif pour aborder la nature avec les gardes-moniteurs du Parc national des Écrins.

Planète land-art à l'école de Puy-Saint-Vincent !
Etienne et Blandine, deux gardes du parc national viennent régulièrement à l'école pour nous faire découvrir la nature tout en créant. D'abord ils nous racontent une histoire, on fait une création en rapport avec cette histoire et on parle de notre création et de la nature.

land art à l'école de Puy-Saint-Vincent avec le Parc national des EcrinsLa légende de l'Aiglière

Le jeudi 9 novembre, Blandine et Etienne sont venus nous raconter la légende de l'Aiglière, un des sommets que l'on voit derrière l'école.

Dans cette histoire, il y avait comme personnages principaux l'aigle royal et un petit garçon qui voulait devenir un homme : Sylvère.

Nous sommes ensuite allés dans le champ à côté de l'école pour ramasser des éléments naturels. Après nous avons dessiné la silhouette d'aigles royaux grandeur nature. Leur envergure (mesure d'un bout de l'aile à l'autre) est de 2 mètres 20 et leur hauteur 90 cm !

 

land art à l'école de Puy-Saint-Vincent avec le Parc national des Ecrins land art à l'école de Puy-Saint-Vincent avec le Parc national des Ecrins Dans la silhouette, nous avons disposé les éléments naturels : c'est du Land Art.

Le vendredi 24 novembre, Etienne est revenu avec plusieurs silhouettes pour nous présenter les rapaces diurnes (qui vivent le jour) de la Vallouise.

On reconnaît les rapaces car :

  • - Ce sont des oiseaux,
  • - Ils sont carnivores (ils mangent de la viande). Ils sont soit prédateurs (chasseurs) soit charognards (mangent des animaux déjà mort).
  • - Ils ont des serres. Ils peuvent perforer leurs proies.
  • - Ils ont un bec crochu.
  • - Ils ont une vue très performante (ils voient 8 fois mieux que les humains). Leurs yeux prennent beaucoup de place sur leur visage. Si on avait des yeux aussi gros, ils auraient la taille d'un pamplemousse chacun.

Remarques :

- Grâce à la queue, on peut reconnaître certaines espèces.

- Les femelles sont souvent plus grosses que les mâles.

- Les nids s'appellent des aires. Elles sont le plus souvent dans des falaises (parfois dans les arbres). Elles peuvent mesurer presque 3 mètres !

Les rapaces peuvent revenir d'une année sur l'autre : l'aire s'agrandit petit à petit.

- Tous les rapaces sont protégés : on ne peut plus les approcher (la « perturbation intentionnelle » est interdite), ni ramasser leurs plumes.

- Les animaux les plus facile à attraper pour les rapaces : les malades, les jeunes, les vieux, les blessés... Les rapaces ont un rôle de "nettoyeur".

- Dans la chaîne alimentaire, les rapaces sont des carnivores secondaires : ils mangent les carnivores primaires et les herbivores.

chaîne alimentaire - école de Puy-Saint-Vincent avec le Parc national des Écrins

S’il n'y a plus de rapaces, les carnivores primaires prolifèrent (il y en a beaucoup).

Les herbivores se font trop manger, il y en a de moins en moins, ils deviennent rares.

Etienne nous a ensuite présenté différents rapaces.

Nous avons bien observé les silhouettes. Au printemps, nous pourrons ainsi mieux les reconnaître quand ils passent au dessus de l’école.

aigle royal - silhouette - école de Puy-Saint-Vincent avec le Parc national des Écrins L'aigle royal

Sur l'image, les silhouettes de l'aigle royal adulte et juvénile

  • envergure : 2 mètres 20
  • aire pouvant aller jusqu'à 3 mètres de long
  • couve deux œufs pendant 2 mois
  • taille adulte en quelques mois
  • mature en 4 ou 5 ans
  • alimentation : carnivores primaires et quelques secondaires.

Il a besoin de 230 g de viande par jour en moyenne.
Il préfère les marmottes (80 marmottes pour 100 animaux mangés).

Il mange aussi des lièvres variables, des lagopèdes...
Il peut manger des renards l'hiver quand il ne trouve pas autre chose.

gypaète - silhouette - école de Puy-Saint-Vincent avec le Parc national des Écrins Le gypaète barbu
  • envergure 2m80
  • nourriture : les os
  • Ils les casse sur un rocher
  • pour pouvoir manger l'intérieur.

On reconnaît le gypaète barbu grâce à sa queue en losange.

On trouve que sa barbe ressemble plus à une moustache.

Voir aussi, dans l'abécédaire des Jeunes découvreurs, sur le site internet du Parc national :

G comme... Gypaète barbu

 

vautour fauve  - silhouette - école de Puy-Saint-Vincent avec le Parc national des Écrins Le vautour fauve
  • envergure : 2m60
  • Ailes large, queue courte et arrondie

Le vautour fauve mange des animaux déjà morts : il est charognard.

Pour manger l'intérieur des animaux, il passe par les orifices naturels grâce à son long cou (on l'a surnommé le vautour autruche).

Son cou est facile a nettoyer grâce à ses petites plumes.

 

Circaète -  - silhouette - école de Puy-Saint-Vincent avec le Parc national des Écrins Le circaète Jean le Blanc

Il a beaucoup de blanc (sa tête est noire).

Envergure 1 m 70.

Le circaète Jean le Blanc mange des serpents, des lézards (ce sont des reptiles).

Il niche dans des arbres.

Il est migrateur.

 

milans - silhouette - école de Puy-Saint-Vincent avec le Parc national des Écrins Les milans

Envergure entre 1m45 et 1m65.

Le milan noir est plus petit que le milan royal.

On le reconnaît grâce à sa queue en V inversé (on dit « échancrée »).

Il est migrateur.

Sur l'image, des silhouettes de milan royal et de milan noir

buse silhouette - école de Puy-Saint-Vincent avec le Parc national des Écrins La buse variable

C’est un rapace plus petit.

La couleur du plumage de la buse variable varie d'un individu (d'un oiseau) à l'autre, c’est pour ça qu’elle s’appelle variable.

Rien à voir avec le lièvre variable ou le lagopède qui changent de couleur l’hiver !

Les faucons

faucons  - silhouette - école de Puy-Saint-Vincent avec le Parc national des Écrins

 

 

Ce sont des petits rapaces.

Le faucon crécerelle est plus petit que le faucon pèlerin (envergure de 70 cm et 1 mètre)

Le faucon pèlerin : il peut aller jusqu'à 200 km/h lorsqu'il fait un piqué pour fondre sur sa proie.

Il chasse d'autres oiseaux.

Sur la photo, les silhouettes du faucon crécerelle et du faucon pèlerin

 

Il existe aussi :

 

Planète land'art !

Planète land art  ecole PSV maternelles - 2017/2018 - Parc national des ÉcrinsLe 12 octobre Etienne et Blandine sont venus à l'école pour nous sensibiliser à la beauté de la nature qui nous entoure en cherchant également à nous transmettre l'idée de la protéger de la respecter.

C'est ainsi qu'est née l'idée d'imaginer une planète constituait uniquement d'éléments naturels.

Planète land art  ecole PSV maternelles - 2017/2018 - Parc national des Écrins

Nous sommes donc partis autour de l'école à la recherche d'éléments naturels pouvant être utilisés pour réaliser notre planète : des morceaux de bois, des pommes de pins, des fleurs, des herbes, des pierres etc.

Planète land art  ecole PSV maternelles - 2017/2018 - Parc national des Écrins De retour à l'école, Blandine a tracé au sol une planète géante et par groupe nous devions remplir une partie de la planète avec les éléments ramassés en expliquant ce qu'ils représentaient.

Nous avons obtenu ne planète aux multiples couleurs qui comportait des lacs, des rivières, des forêts, la mer, des routes et surtout nous avons bien compris que la planète était fragile et qu'il fallait la protéger.

Planète land art  ecole PSV maternelles - 2017/2018 - Parc national des Écrins

Sylvère et l'Aiglière avec les maternelles...

Le jeudi 9 novembre, Blandine et Etienne sont venus raconter la légende de l'Aiglière dans la classe des maternelles.

Dans cette histoire, il y avait comme personnages principaux l'aigle royal et un petit garçon qui voulait devenir un homme : Sylvère .

L'histoire de l'aiglière avec les maternelles L'histoire de l'aiglière avec les maternelles

Nous sommes ensuite allés dans le champ à côté de l'école pour ramasser des éléments naturels. Après nous avons dessiné la silhouette d'aigles royaux grandeur nature.

Nous avons ainsi pu nous rendre compte de la grande taille de ces oiseaux, qui parfois sont même plus grands que certains enfants de la classe !

L'histoire de l'aiglière avec les maternelles

L'histoire de l'aiglière avec les maternelles L'histoire de l'aiglière avec les maternelles L'histoire de l'aiglière avec les maternelles  

Pour que les marmottes fassent de beaux rêves

Rêves de marmottes - ecole PSV maternelles - 2017/2018 - Parc national des ÉcrinsA partir d'un album qui raconte l'histoire de deux petites marmottes qui se blottissent au fond de leur terrier pour passer l'hiver en hibernant, Blandine a expliqué aux élèves le mode de vie de ces petits animaux familiers dans notre vallée.

Pour permettre aux marmottes de faire de beaux rêves pendant leur sommeil mais aussi pour permettre aux élèves de petite section de faire de longues siestes à l'école, nous avons décidé de fabriquer des attrapeurs de cauchemars en éléments naturels.

Rêves de marmottes - ecole PSV maternelles - 2017/2018 - Parc national des Écrins Rêves de marmottes - ecole PSV maternelles - 2017/2018 - Parc national des Écrins

Rêves de marmottes - ecole PSV maternelles - 2017/2018 - Parc national des Écrins Nous sommes allés autour de l'école ramasser des pommes de pins, des feuilles, des aiguilles de mélèze, des herbes pour décorer nos attrapeurs de cauchemars.

Blandine avait préparé le cadre avec des branches d'osier et de la ficelle pour tisser la toile à l'intérieur.

Nous avons rajouter des « guirlandes » d'éléments naturels qui pendent et qui remplacent les plumes des vrais attrapeurs indiens.

Et Voilà le résultat qui décore l'entrée de l'école !

Rêves de marmottes - ecole PSV maternelles - 2017/2018 - Parc national des ÉcrinsPl Rêves de marmottes - ecole PSV maternelles - 2017/2018 - Parc national des Écrins

De la larve à la coccinelle

Nous avons parlé des insectes avec Blandine et particulièrement des coccinelles.

Quand elles naissent les coccinelles sont des larves puis elles grandissent et se transforment en coccinelle en quelques semaines.

Pour compléter notre travail, nous avons réalisé nos larves ou nos coccinelles en landart.

Les larves d'Inès, Bastien, James, et Tygo,

De la larve à la coccinelle - Planète land art  ecole PSV maternelles - 2017/2018 - Parc national des Écrins De la larve à la coccinelle - Planète land art  ecole PSV maternelles - 2017/2018 - Parc national des Écrins

Et celles d' Hugo et Swell
De la larve à la coccinelle - Planète land art  ecole PSV maternelles - 2017/2018 - Parc national des Écrins

Les coccinelles d'Estelle, Elie, Manon et Mattéo

De la larve à la coccinelle - Planète land art  ecole PSV maternelles - 2017/2018 - Parc national des Écrins De la larve à la coccinelle - Planète land art  ecole PSV maternelles - 2017/2018 - Parc national des Écrins

Et si on s'inspirait de la spirale du Parc national des Ecrins...

Spirale - Planète land art  ecole PSV maternelles - 2017/2018 - Parc national des Écrins Blandine est arrivée avec un drapeau géant du Parc national des Ecrins.

Après l'avoir longuement observé et expliqué on a eu envie de se lancer dans la réalisation d'une grande spirale en landart.

Nous voilà donc partis aux alentours de l'école pour récolter de quoi créer...

Spirale - Planète land art  ecole PSV maternelles - 2017/2018 - Parc national des Écrins

et après quelques efforts notre spirale brillait au milieu de la cour de récréation.

Spirale - Planète land art  ecole PSV maternelles - 2017/2018 - Parc national des Écrins

Spirale - Planète land art  ecole PSV maternelles - 2017/2018 - Parc national des Écrins

Il était une fleur…

Blandine nous a lu une histoire nous expliquant pourquoi les fleurs étaient toutes de couleurs différentes : elles voulaient toutes être les plus belles pour attirer les insectes qui viennent butiner le nectar et le pollen.

Planète land art  ecole PSV maternelles - 2017/2018 - Il était une fleur - avec le Parc national des Écrins Planète land art  ecole PSV maternelles - 2017/2018 - Il était une fleur - avec le Parc national des Écrins

Ainsi après avoir compris les rudiments de la pollinisation qui permet de voir naître de nouvelles fleurs, nous avons décidé de créer une fleur éphémère.

Blandine a dessiné la silhouette géante d'une fleur et par groupe nous étions chargés de décorer les pétales à l'aide d'éléments naturels.

Et voilà le résultat
Planète land art  ecole PSV maternelles - 2017/2018 - Il était une fleur - avec le Parc national des Écrins Planète land art  ecole PSV maternelles - 2017/2018 - Il était une fleur - avec le Parc national des Écrins

C'est la fête de l’école – 29 juin 2018

Aujourd’hui c’est la fête de l’école et on est tous montés à pieds au col de la Pousterle. A midi, les parents nous ont retrouvés pour un grand pique nique et l’après midi, il y avait un jeu de piste.

relais des insectes - fête de l'école - Planète land art  ecole PSV maternelles - 2017/2018 - Parc national des Écrins art et nature -Planète land art  ecole PSV maternelles - 2017/2018 - Parc national des Écrins

On était répartis en 4 équipes et on tournait sur 4 ateliers :

  • - cabane avec Véronique où on a tous participé à la construction d’une cabane de branches,
  • - art et nature avec Blandine où on a créé à tour de rôle un grand mandala,
  • - relais des insectes avec deux mamans où on a marché à 4 pattes, sauté, volé, couru et où chaque équipe a construit une maquette géante d’insecte,
  • - traces et indices avec Etienne où on a trouvé quel animal laissait quelle empreinte au sol.

Après chaque atelier, chaque équipe gagnait jusqu’à 4 lettres selon nos réponses à des questions sur la nature pour reconstituer un message.

Le message : GLACES AU GOÛTER. On a mangé des glaces, on a offert un joli cadeau à Etienne et Blandine qui ont travaillé avec nous toute l’année puis on a admiré notre mandala collectif avant de redescendre à l’école. C’était une très belle journée !

art et nature -Planète land art  ecole PSV maternelles - 2017/2018 - Parc national des Écrins