50 ans d’histoire : Outils et matériels

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À l’occasion des 50 ans du Parc national des Écrins, nous vous proposons de découvrir chaque semaine un pan de l’histoire et des missions du Parc, en images et en témoignages. Cette semaine, intéressons-nous aux outils et au matériel des agents du Parc. Certains ont évolué avec l’arrivée de l’informatique… d’autres non !

Garde-moniteur parlant à la radio - hiver 2000 © PNE

Radio utilisée par un agent du Parc en hiver 2000.

En montagne et au bureau

Carnets de notes, machines à écrire, modèles de voitures disparus (ou presque), appareils photo argentiques, diapositives, machines à bois pour faire les panneaux… Les outils ont évolué depuis 1973 !

Véhicule administratif et longue-vue en mai 1984 © PNE Secrétaire-hôtesse du Valgaudemar en 1987 © PNE

À gauche, une voiture de service en 1984. À droite, la secrétaire-hôtesse du Valgaudemar en 1987.

Mais certains sont toujours utilisés : jumelles et longues-vues pour l’observation, pelles et pioches pour les sentiers… Pour se déplacer sur le terrain en hiver, les skis de randonnée ont beaucoup changé, ils se sont raccourcis et allégés.

Révision du relais radio du Colombier en novembre 1998 © C. Coursier - PNE Garde-moniteur chaussant des skis de randonnée - ancienne tenue bleue © A. Faure - PNE

À gauche, révision du relais radio du Valbonnais en 1998. À droite, un garde-moniteur chausse ses skis de rando dans les années 1980.

La révolution informatique

Les données du Parc (faune, flore) étaient d’abord transmises pour traitement au Centre national universitaire sud de calcul de Montpellier. Puis, l’informatique est arrivée au Parc à partir de 1986. Comme partout, les courriels ont progressivement remplacé les courriers postaux grâce à Internet à partir de la fin des années 1990.

Arrivée des ordinateurs en 1988 © R. Keck - PNE

Arrivée des ordinateurs en 1988.

Pendant les animations, les fichiers numériques et les vidéoprojecteurs ont remplacé les carrousels de diapositives. Dorénavant, tous les agents du Parc utilisent un ordinateur. Les gardes-moniteurs disposent de tablettes pour enregistrer leurs observations de la biodiversité dans la base de données GeoNature.

L’informatique a contribué à structurer les données, à les analyser et à les partager avec les partenaires et les citoyens (Rando Écrins, Biodiv’Écrins, …).

 

Quelques doutes liés à l'informatique...

Nouvelles technologies

Dans le cadre de certains protocoles scientifiques, des animaux sont équipés de GPS (bouquetins, tétras lyre) afin de suivre leurs déplacements et de mieux les protéger. Des images satellites sont même utilisées pour suivre les conséquences du changement climatique sur l’évolution des glaciers ou des alpages !

Radio tracking de grands murins © P. Saulay - PNE

Radio tracking de grands murins en Oisans en 2009.

Suivi des bouquetins par GPS en mai 2016 © L. Imberdis - PNE Cartographie du suivi des bouquetins par GPS

Suivi des bouquetins par GPS en 2016. À droite, un exemple de la cartographie obtenue des déplacements d'un bouquetin.

Côté lecture...

PARC NATIONAL DES ECRINS, Méthode standard de collecte et traitement informatique des données de l'environnement : un outil à la disposition des chercheurs et des gestionnaires..., 1984. 59 p.

PARC NATIONAL DES ECRINS, Plan d'Informatisation : Parc national des Ecrins, 1999. 27 p.

PARC NATIONAL DES ECRINS, Le circuit des données sur la faune du Parc national des Ecrins : De l'acquisition scientifique à la valorisation citoyenne, 2017.