Marie-Geneviève Nicolas, garde-monitrice en Vallouise

Pour Marie-Geneviève, la boucle est bouclée ! Celle qui débuta sa carrière de garde-monitrice aux Écrins dans le Valbonnais en 1991 l’a achevée en Vallouise fin 2022. C’est donc pendant plus de 24 ans, entrecoupés d’une délocalisation en Vanoise de 7 ans, qu’elle a exercé et partagé ses multiples compétences et savoir-faire dans le massif, en toute discrétion et modestie. Naturaliste dans l’âme, cette garde-monitrice extrêmement complète s’est attachée pendant toute sa carrière à transmettre ses connaissances au plus grand nombre via ses animations et sa plume.

Clotilde Sagot, chargée de mission mesures physiques au Parc national, partage son ressenti : « Ça a été un grand bonheur pour moi de travailler avec Marie-Geneviève : toujours enthousiaste, discrète mais ô combien efficace, passionnée, avide d'apprendre et toujours prête à partager ses immenses connaissances naturalistes et l'émerveillement toujours renouvelé devant la beauté de la nature et des paysages que nous avons parcourus. Elle m'a aidée à mettre en place et relever des instruments de mesures physiques, investissant ainsi un champ peu habituel pour les gardes-moniteurs, et son appui a été une véritable aide, très appréciée ! J'espère bien que nous nous croiserons encore, sur les sentiers, dans les bois ou dans les alpages, dans les Hautes-Alpes ou ailleurs... Bon vent à toi Marie-Geneviève dans tes nouvelles aventures ! »

Bruno Clément, ouvrier sentier en Vallouise

Ouvrier saisonnier en Vallouise tous les étés depuis 2007, Bruno a pris sa retraite après une dernière saison à nettoyer, réparer, consolider et sécuriser les nombreux sentiers de sa vallée. Ce local de l’étape, habitant à Pelvoux et travaillant l’hiver aux remontées mécaniques, aura marqué l’esprit de ses collègues par sa force et sa puissance (en toute tranquillité !).

Discret mais jovial, celui qui fut menuisier au début de sa vie professionnelle a exercé pendant 9 ans ses compétences pointues au cours de travaux divers et variés, comme au chalet du pré de Mme. Carle. Passionné de nature et de montagne, ce chasseur-cueilleur profitera sans doute de sa retraite au grand air, à courir la morille !

Agnès Fiat, assistante du secteur Oisans-Valbonnais

Avec le départ en retraite d’Agnès, c’est une page de plus de 40 ans qui se tourne en Oisans. Secrétaire puis assistante du secteur, Agnès a déployé toute son énergie, sa gentillesse, sa franchise et sa passion au service de plusieurs générations de collègues. Toujours très dynamique et impliquée, dans son travail comme dans ses fonctions à la mairie, elle restera dans l’esprit de ses collègues comme la maman du secteur, à la carapace parfois épaisse mais à la générosité sans limite !

Pierre-Henri Peyret, chef du secteur Oisans-Valbonnais, nous parle d’Agnès : « Après plus de 43 ans de service - très - actif en Oisans, Agnès a fait valoir ses droits à la retraite à l'automne 2022. Un sacré parcours de constance et d'endurance, pour celle qui a franchi la porte de la maison du Parc de Bourg pour la première fois un matin bien neigeux de février 1979. Depuis, Agnès n'a cessé de tout donner pour que "son" Parc soit dûment visible, compris, représenté et implanté en Oisans. Plusieurs générations de gardes-moniteurs se sont succédé à ses côtés. Agnès les a toutes et tous assistés, accompagnés, voire maternés, avec autant d'énergie que d'affection, afin de faciliter leurs multiples missions sur le territoire. Le mot retraite reste néanmoins très relatif pour Agnès l'hyperactive, puisqu'elle conserve plusieurs mandats électifs, au sein desquels elle s'engage avec la détermination et la combativité qu'il la caractérise. En effet, l'aide aux plus démunis, l'accompagnement des aînés, ou encore l'accueil de la petite enfance, sont des sujets qui lui tiennent depuis longtemps à cœur. Grand merci Agnès ! »

Corine Bourgeois, chargée de mission au service aménagement

Comme Corine le dit elle-même, elle n’a pas eu besoin de quitter le Parc national pour vivre de nouvelles aventures professionnelles : il lui a suffit de changer de poste et de service ! C’est donc toute une carrière qu’elle a déroulé au siège du Parc à Gap, de 1979 à l’automne 2022. Très serviable et appliquée dans son travail, elle aura marqué le quotidien de ses collègues par son sourire, son humour, sa capacité à toujours aller de l’avant et sa grande sensibilité.

Isabelle Vidal, cheffe du service aménagement, nous livre quelques impressions : « Corine, témoin et actrice de l’évolution du Parc depuis plus de 40 ans ! De la Direction au service aménagement en passant par le secrétariat général, un parcours exemplaire, guidé par l’envie d’apprendre et de s’impliquer. Secrétaire, assistante, puis chargée de mission subventions et autorisations survols et circulation... autant de métiers toujours faits avec sérieux et compétences. On ne peut évoquer Corine sans parler de sa bonne humeur. Toujours partante pour participer à la dynamique de groupe, partager de bons moments de convivialité, nous faire rire en nous racontant les plus belles anecdotes de l'histoire du Parc… Merci Corine et à très bientôt ! »

Christophe Albert, garde-moniteur en Vallouise

Depuis son arrivée au Parc national des Écrins en 2002, Christophe aura parcouru de nombreux vallons, isérois puis haut-alpins : ceux de l’Oisans jusqu’en 2010, du Valbonnais jusqu’en 2013, puis de la Vallouise où il a achevé sa carrière il y a quelques semaines. Celui qui fut tour à tour berger, garde-pêche puis finalement garde de parc national (mais toujours passionné de ski de randonnée !) a toujours eu une appétence forte pour l’extérieur et le terrain. Excellent botaniste doté d’une mémoire à toute épreuve, Christophe est aussi un fin connaisseur des rivières et des lacs.

Étienne Dupuis, garde moniteur, évoque Christophe en quelques mots : « Christophe est un puits de savoirs et il connaît la montagne sous toutes ses facettes. Fait assez rare chez les gardes, il est capable de discuter avec des professionnels très différents. Naturalistes, chasseurs, éleveurs, guides : il connaît tous ces métiers et sait parler leur langage, quelque soit le domaine. Je pense que c’est aussi pour ça qu’il est si adulé des petits. Il sait partager ses connaissances, toujours de manière simple, pédagogique et modeste, et captiver les enfants, comme ceux de l’école de Vallouise-Pelvoux où il a suivi une classe pendant presque 10 ans. Encore plus remarquable, Christophe a une patience assez inouïe ! À moi qui n’ai jamais été très passionné par la botanique, il répétait, expliquait, m’apprenait tout de nouveau sans s’énerver, tant que le message n’était pas passé. Je retiendrai de lui sa bienveillance, sa prévenance… et sa pointe d’humour qu’il met partout dans sa façon d’être et de communiquer ! »