

En Oisans, il s'agissait du premier comptage réalisé sur ce site qui s'étend sur plus de 5400 ha. « Certaines zones ne sont pas favorables à l'espèce ou d'un accès difficile mais quoi qu'il en soit, les densités restent faibles » relate Denis Fiat, technicien au secteur de l'Oisans. « Sur les trente mâles contactés, ce sont essentiellement des oiseaux isolés qui l'ont été ». En deux jours de comptage, quelques 80 observateurs ont été mobilisés pour sillonner le territoire d'étude : des agents du Parc national, de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, de l'Office national des forêts, des chasseurs d'associations locales, des accompagnateurs en montagne et quelques bénévoles. Les parcours s'effectuent pendant les trois premières heures du jour et sont ponctués de moments d'écoute des oiseaux, stimulé par l'émission du chant des oiseaux réalisée par les observateurs. Une technique qui permet de déterminer la présence des mâles qui donnent à leur tour de la voix.

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