L’état de Washington, au nord-ouest des États-Unis à la frontière avec le Canada, et le massif des Écrins, dans le Vieux continent à plus de 8 000 km de là : voilà deux territoires à priori très différents. Et pourtant, de vrais points communs ont émergé lors des échanges entre Amy Windrope et les agents du Parc national. Accompagnement de l’agriculture et du pastoralisme, évolution des populations de grands prédateurs, conciliation entre conservation de la nature et fréquentation : autant d’enjeux que de similitudes dans leur gestion par les deux territoires.
Au sujet du soutien aux agriculteurs face à la prédation par exemple, les agents du Parc national ont pu constater que le système des bergers d’appui a son équivalent dans l’état de Washington : des cow-boys d’appui en quelque sorte !
Ces échanges ont également été l’occasion pour chacun de découvrir des problématiques et des outils inconnus sur son territoire. L’état de Washington est ainsi concerné par l’enjeu spécifique des populations autochtones. Côté Écrins, le système de suivi de la fréquentation par écocompteurs a suscité un vif intérêt chez Amy Windrope.
Une visite très enrichissante en somme, qui pourra donner lieu à une poursuite des échanges à l’avenir.
De droite à gauche, Ludovic Scultz, directeur du Parc, Amy Windrope et son fils, Muriel Della-Vedova, chargée de mission agriculture, Juliette Frigot, chargée de mission BiodivTourAlps, et Mathias Magen, chargé de mission tourisme