
Le rapprochement des États de l'arc alpin se renforce avec la mise en œuvre de la Convention alpine. Contribuant à ce processus, Michael Müller, secrétaire d'État allemand à l'environnement, prévoit chaque année une visite dans un endroit différent des Alpes.
Cette année, conduit par l'équipe de Alparc, le réseau alpin des espaces protégés, ce sont les parcs français qui ont fait l'objet de son attention.
Après la Vanoise, il était dans le Parc national des Écrins, les 28 et 29 juillet, avant de rejoindre le parc naturel régional de Chartreuse. La coopération entre les espaces protégés et la recherche est une démarche qui intéresse le secrétaire d'État allemand. De formation scientifique, M. Müller s'attache tout particulièrement aux questions du changement climatique. Son souhait serait "que les Alpes soient une région neutre en Co2 d'ici 2020".
Au jardin alpin du Lautaret, sous la conduite de Serge Aubert, son directeur, M. Müller a pris la mesure de la mission à son avis trop méconnue de cette structure, en termes de formation et de recherche...
Sur ce site emblématique, outre les équipes du Parc national des Écrins, dont le président du Conseil d'administration, Christian Pichoud, et le directeur, Michel Sommier, plusieurs personnalités locales sont venues accueillir le secrétaire d'État allemand : Nicole Klein, préfète des Hautes-Alpes, le député Joël Giraud et Xavier Cret, conseiller général du canton de La Grave.
Le lendemain, dans des conditions climatiques idylliques, une randonnée en balcon face à la Meije sur le plateau d'Emparis a été l'occasion de prendre toute la mesure du recul des glaciers, des démarches contractuelles (Natura 2000, mesures agri-environnementales...), des plantes patrimoniales... mais aussi de toute l'importance de l'entretien des sentiers pour favoriser la découverte de ces espaces.
En ralliant l'Oisans, la visite s'est terminée à la Maison du Parc national au Bourg d'Oisans. Le maire de Saint-Christophe-en-Oisans et le sous-préfet de l'Isère ont rejoint la délégation.
Les échanges de travail et de perspectives communes n'ont pas manqué de s'engager entre les équipes du Parc national, les représentants d'Alparc et les collaborateurs du secrétaire d'État.