L’assiette du consommateur européen en ce qui concerne les champignons cultivés est peu diversifiée, paradoxalement aux progrès réalisés ces dernières décennies au niveau de la maitrise de culture à grande échelle des champignons comestibles, en Europe et dans le monde. A partir de ce constat, Jacques Ginberteau (*) passera en revue :
- les dizaines d’espèces potentiellement cultivables à plus ou moins grande échelle,
- les différents types de cultures selon la biologie et modes de nutrition des champignons
- A la question : source de protéines pour demain ? Il abordera l’originalité nutritionnelle des champignons (avantages en matière de santé) mais aussi les limites de consommation à considérer aujourd’hui, en fonction de l’avancement des connaissances en toxicologie.
Au-delà de la « mycogastronomie » que nous avons tendance à mettre en exergue, le conférencier n'oubliera pas de rappeler les rôles essentiels des champignons, parmi beaucoup d’autres, en leur capacité à recycler les nutriments issus de la dégradation des matières vivantes et leur implication dans un très grand nombre de symbioses apportant une aide vitale à la plupart des végétaux terrestres, dont nos forêts.
Conférence proposée par Arnica Montana, mercredi 11 janvier à 20h30 à la MJC de Briançon
(*) Ingénieur d’étude à l’INRA de Bordeaux, Unité de Mycologie et Sécurité des Aliments, conseiller scientifique au Cercle d’Etudes Mycologiques en Aquitaine, expert auprès du réseau MYCOTOX des Centres anti-poisons français.