Pour mieux connaître cette problématique et trouver des pistes d’adaptation, huit parcs alpins franco-italiens se sont engagés dans un projet européen : côté français, la Vanoise, les Écrins et le Mercantour ; côté italien, le Grand Paradis, Alpi Marittime, Alpi Cozie, Alpi Liguri et Gesso e Stura. En l’absence d’outils de mesures partout en montagne, le projet s’appuiera sur des images satellites et différentes données, notamment météos, pour estimer au printemps les volumes d’eau disponibles par alpage pour l’été à venir.
Dans les Écrins, le projet financera également un inventaire des zones humides sur les alpages en cœur de parc national. En effet, ces milieux constituent des réservoirs d’eau importants, absorbant l’eau et la restituant doucement pendant l’été. Mieux connaître leur localisation et leur état fonctionnel permettra de mieux orienter leur utilisation par les troupeaux tout en les préservant.
Un autre volet du projet consistera à organiser des tables rondes pour échanger sur l'adaptation des pratiques pastorales face au changement climatique.