Comme un air d'automne en plein été... L'an dernier dans le Queyras et la Clarée, cette année surtout dans le Briançonnais mais aussi en Vallouise et dans l'Embrunais : la tordeuse grise du mélèze (Zeiraphera diniana Gn.) pullule.
A la Grave, un air d'automne en plein mois de juillet : c'est la tordeuse grise du mélèze...
Vorace, la jeune chenille se nourrit des aiguilles de son "hôte". Les parties du feuillage qui n'ont pas été dévorées jaunissent alors très rapidement. Tous les huit à dix ans, les pics d'effectifs sont impressionnants.
On passe d'une chenille tous les 10 arbres à quelque 2800 individus par mélèze quatre ou cinq ans plus tard.
Les spécialistes de la santé des forêts sont formels : les attaques de tordeuses ne compromettent pas la pérennité des mélézins et les cas de mortalité d'arbres restent exceptionnels.
Grâce à la connaissance du déroulement du cycle naturel de la tordeuse, voilà bien longtemps que les forestiers ne cherchent plus à intervenir... mais à informer le public qui pourrait s'inquiéter. Non, il ne s'agit pas de la processionnaire... ni de pluies acides !
La relation entre cette chenille et le mélèze compte parmi les exemples d'un équilibre remarquable entre un insecte et son milieu...
Une affichette d'information est rééditée par l'ONF dès que le cycle de pullulation le nécessite.
Pour en savoir bien plus, lire aussi :
La fiche technique bien détaillée du ministère de l'agriculture à télécharger : Tordeuse grise du mélèze
Une information réalisée sur le site du Parc national du Mercantour
ou encore sur ce site d'information de la foresterie suisse