A.T.B.I. du Lauvitel, présentation synthétique des résultats

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Lac du lauvitel ©ImberdisLudovic

Les données sont issues du pré-inventaire général – A.T.B.I (2013-2018)

Le nombre de relevés réalisés dans le cadre du pré-ATBI dépasse les 4000. Le nombre d’espèces déterminées atteint 1600 dont 3 nouvelles espèces pour la science (1 champignon et 2 guêpes en cours de description), 8 nouvelles pour la France (3 champignons, 2 araignées, 2 lichens, 1 syrphe en vérification) et plusieurs centaines pour l’Isère. Environ 150 individus récoltés sont toujours en cours de détermination et plusieurs groupes n’ont pas encore fait l’objet d’inventaire. L’estimation des espèces qui restent à découvrir parmi chaque taxon étudié varie de 20 à 80 % selon les groupes. Le potentiel de découvertes est donc encore très élevé (plusieurs milliers).

Par nombre d'espèces :
 

Pourcentage du nombre d'espèces

 

Par nombre d'observations :

Pourcentage du nombre d'observations

Données totales : Pré-inventaire A.T.B.I. ajouté aux autres protocoles de la réserve intégrale

En compilant ces données avec celles recueillies précédemment lors d’autres missions dans la réserve (1995-2018), notamment concernant la flore vasculaire ou les classes des oiseaux et mammifères, le nombre total d’espèces découvertes à ce jour dans la réserve dépasse 2200 pour environ 700 ha de surface de réserve. Ce nombre est issu de près de 16000 relevés (Pré-ATBI inclus). La démarche de pré-A.T.B.I aura donc permis de découvrir 73 % des espèces, en plein cœur d’un parc national pourtant créé depuis 1973. Cette méthode apporte donc une connaissance considérable.

Par nombre d'espèces :

Pourcentage du nombre d'espèces

Par nombre d'observations :

Données totales : Pourcentage du nombre d'observations

Nombre d’observations par tranche d’altitude

Nombre d’observations par tranche d’altitude

Nombre d'observations en fonction de l'exposition

Nombre d’observations en fonction de l’exposition

Sur les graphiques ci-dessus, on observe une baisse importante de la fréquence d’observation à partir de 2600 mètres d’altitude et en versant Ouest. Cela s’explique en partie par la difficulté d’accès à ces altitudes élevées (aussi en partie à la raréfaction des espèces à ces altitudes). Or l’altitude moyenne de la réserve est de 2200 m, la partie supérieure est donc sous-prospectée.

Le déploiement d’un inventaire général devra veiller à un effort de prospection mieux réparti.

 

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