Chacune des zones de sensibilité majeure (ZSM) couvre le territoire de nidification des gypaètes, ainsi que les différents nids qu’ils peuvent établir à l’intérieur de ce territoire. En effet, même si leurs aires sont construites en pleine falaise, ils doivent cohabiter avec certaines activités humaines et de potentielles perturbations (cascade de glace, parapente, speed riding…). Le dérangement répété des gypaètes pendant leur reproduction pouvant aboutir à l’abandon du nid, la sensibilisation des pratiquants de ces activités est indispensable. C’est tout l’objet des ZSM.
Dans le massif des Écrins, elles sont définies par le Parc national en concertation avec les acteurs du territoire. À ce jour, il en existe cinq : deux en haute Romanche, une dans le Vénéon, une dans le Valgaudemar et une dans la vallée de Molines en Champsaur (voir cartes ci-dessous). Elles sont toutes actives depuis le 1er novembre, théoriquement jusqu’au 31 août. Dans les faits, les ZSM qui ne seront pas le théâtre d’une reproduction effective pourront être désactivées à partir du 1er mars.
D’ici là, nous croisons les doigts pour que les trois couples et le trio qui nichent dans les Écrins connaissent une reproduction fructueuse. Pratiquants d’activités de pleine nature, donnez-leur un coup de pouce en respectant les ZSM. Merci d’avance !




