Les abords de la cabane de Londonnière dépoussiérés

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Sous l’impulsion de l’association champsaurine Les Moutencs, des travaux de restauration ont eu lieu pour la deuxième année consécutive sur le site de la cabane de Londonnière, au-dessus de Molines en Champsaur. Cette année, les travailleurs bénévoles ont poursuivi la reprise des murets en pierre sèche. Deux belles journées de travail à la clé !

À la rescousse du petit patrimoine

Abandonné à la fin du 19e siècle, Londonnière était l’un des hameaux de Molines en Champsaur, accrochés à flanc de pente dans le vallon du Roy. Outre l’ancien moulin reconverti en abri pour les randonneurs, quelques éléments témoignent encore du passé de ce lieu, comme la meule en pierre du moulin et de nombreux ouvrages en pierre sèche. Ce petit patrimoine étant peu valorisé voire en cours de dégradation, les membres de l’association Les Moutencs se mobilisent depuis l’an dernier pour lui redonner son éclat. Pour cela, ils bénéficient du soutien précieux d’Yves Baret, ancien architecte du Parc national et expert en restauration du patrimoine.

Une deuxième année consécutive de travaux

En 2024, les bénévoles ont mené une première opération de deux jours. En ligne de mire, la restauration de la fontaine et de son caniveau, la mise en valeur de la meule de pierre et la reconstruction de certains murets. Les 13 et 14 septembre 2025, deux journées supplémentaires ont permis de continuer la restauration des murets en pierre sèche. Compte tenu de leur état, les murs d’origine ont été abattus et rebâtis de toutes pièces. Dans la joie et la bonne humeur, les volontaires ont déplacé pas moins de 8 tonnes de pierres en un week-end, sous la coordination d’Yves Baret qui a apporté tout son savoir en matière de construction en pierre sèche. Les petits caniveaux présents sous les murs ont également été curés et refaits, ainsi que les revers d’eau nécessaires.

Cette année, quatre agents du Parc national (en mission ou sur leur temps personnel) ont participé aux travaux. Un renfort bienvenu !

Les travaux de restauration devraient se poursuivre l'an prochain, en attendant, peut-être, la rénovation de la cabane.