
Fruit d'un important travail de réflexion et de concertation inter-services, la stratégie scientifique du Parc national a été validée à l'unanimité après quelques ultimes remarques.
Un débat sur la valorisation des connaissances a accompagné le travail des services concernés. Ce point récurrent sera l'objet d'une prochaine séance de travail.
Une partie de la réunion a été consacrée au projet de Charte, actuellement entre les mains du Conseil d'État.
Le Conseil a validé une note de synthèse sur les refuges et une autre sur le pastoralisme, deux activités majeures pour le cœur du Parc.
Parmi les questions d'actualité, le problème des dégâts aux cultures dus au sanglier se pose. Le Conseil scientifique a rappelé toute l'efficacité que l'on pouvait attendre d'une pression de chasse active et bien organisée.
L'heure était aussi aux actualités de la Réserve Intégrale : 2012 est la première année d'application du nouveau plan de gestion, marquée notamment par des travaux d'archéologie et de pédologie pour tenter de reconstituer le passé du vallon du Lauvitel.
Mais pour les membres du conseil, c'était surtout l'occasion de se réjouir de l'homologation de cette réserve en catégorie Ia de l'UICN (Union pour la conservation de la nature) : une vraie reconnaissance du travail effectué depuis les années 1990, une première française aussi.
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L'essentiel de l'après-midi a été consacré à la poursuite de la réflexion sur le pastoralisme.
Pour éclairer les débats, deux thèses ont été présentées par deux collaboratrices du Laboratoire d'écologie alpine de Grenoble, partenaire du Parc national des Ecrins: les scénarios agricoles de Villar d'Arène de Pénélope Lamarque et l'évolution de la végétation du Parc national des Écrins par Isabelle Boulangeat.