Une curieuse observation
Dans la soirée du 26 avril, Jean-Laurent Grégoire, garde-ouvrier du Parc national en Vallouise, est intrigué par un lézard étrange devant sa maison. Il contacte alors son collègue Jean-Philippe Telmon, qui prend la bestiole en photo et engage les recherches sur son identité. Après vérification, le lézard n’est pas complètement inconnu au bataillon, puisque qu’il y a déjà été observé à deux reprises dans le Champsaur et l’été précédent du côté de la Roche de Rame.
Un gecko bien loin de ses quartiers
L’observation n’en reste pas moins surprenante, car il s’agit d’une tarente de Maurétanie, un petit gecko vivant habituellement sur le pourtour méditerranéen ! Jean-Philippe Telmon explique : « Il se situe complètement en dehors de son aire de répartition. Même s’il a été signalé au sud de Gap, il vit normalement jusqu’à 100 mètres d’altitude. Ici, il a été observé à presque 1 200 mètres ! Toutefois, on ne peut pas parler d’un front de colonisation, car il y a un espace énorme entre les spécimens observés. » Signe du réchauffement climatique ? Transport par l’homme ? Les causes de son arrivée dans les Écrins restent mystérieuses pour le moment. Autre question intéressante : parviendra t-il à se reproduire sous nos plus froides latitudes ?
Appel à contribution !
Pour nous aider à en savoir plus sur ce nouvel arrivant, n’hésitez pas à prendre en photo le gecko lorsque vous le rencontrez et à transmettre photo et localisation au Parc national. Un grand merci d’avance !