Les sons de la biodiversité dans la réserve intégrale

-A A +A
Pour collecter les "environnements sonores" et leurs variations annuelles, sept enregistreurs acoustiques ont été installés dans la réserve intégrale du Lauvitel.

La bioacoustique est un nouvel outil scientifique en plein développement. 

Le 13 juin dernier, une équipede l'IMBE (Institut Méditerranéen de Biodiversité et d'Écologie marine et continentale de l’université Aix-Marseille) s'est rendue dans la réserve intégrale du Lauvitel pour installer sept enregistreurs sonores.

Installation bioacoustique - juin 2019 - réserve intégrale lauvitel © Parc national des Écrins

A intervalle régulier, ces instruments enregistreront, jusqu'à l'automne, tous les sons émis dans un rayon de 200 m, en particulier ceux des oiseaux et des orthoptères (sauterelles, grillons …), mais aussi des mammifères et amphibiens.

Installation bioacoustique - juin 2019 - réserve intégrale lauvitel © Parc national des Écrins Les deux scientifiques de l'IMBE Lenka Brousset et Cécile Albert, étaient accompagnés par Richard Bonet et Régis Vuillot, du service scientifique du Parc national.

Positionnés sur chacune des placettes du transect Orchamp, sept enregistreurs ont été installésdans le but de compléter l’effort de description de la biodiversité alpine de ce programme de la Zone Atelier Alpes. La même installation a été réalisée en parallèle sur le Mont-Ventoux (84).

La collection de ces environnements sonores permettra de déterminer la structure acoustique de la communauté animale et ses variations naturelles (saisonnières, rythme journalier), mais aussi d’établir une référence afin d'évaluer les impacts des changements naturels et anthropiques à venir.

Lire aussi : Dispositif ORCHAMP : suivre l'évolution des écosystèmes montagnards dans la Réserve intégrale du Lauvitel