La réserve intégrale du Lauvitel sur Brut nature

-A A +A
Le reportage publié sur la chaîne du web présente cet espace soustrait à l'activité humaine depuis 1995 dans les Écrins.

L'objectif est d'observer comment la nature évolue sans action humaine. "Donc sans agriculture, sans pastoralisme, sans tourisme, sans sylviculture", précise Jérôme Forêt. Technicien patrimoine au Parc national des Écrins, il est chargé de coordonner les missions scientifiques dans cet espace soustrait à l'activité humaine. C'est lui qui a accompagné Lucas Wicky, le reporter de Brut nature, pour une "immersion" dans la réserve ... sans y entrer. 

Publié sur facebook 

Seuls quelques chercheurs (10 à 15 chaque année) sont autorisés à venir sur le site pour observer comment cela fonctionne. "L'idée, c'est vraiment de déranger le moins possible, de modifier le moins possible les choses, même avec nos études", précise Jérôme Forêt. Une étude jugée trop impactante ne sera pas autorisée. Pas plus qu'un reportage.

publié sur youtube

Un tournage commandé par le Parc national au Naturographe lors d'une séance d'exploration scientifique vient illustrer le sujet avec quelques images de l'intérieur de la réserve. Elles sont mises à disposition pour illustrer des reportages de ce type afin de ne pas mulitiplier la venue de vidéastes ou journalistes, en contradiction avec l'objectif du site.

Le rôle des chercheurs va être, entre autres, de tout inventorier pour connaître l'ensemble des insectes et de la faune présente dans la réserve. "On a découvert par exemple, à peu près 500 espèces de papillons, environ une centaine d'espèces d'araignées, 300 espèces de champignons, 150 espèces de lichens" développe Jérôme Forêt.  "On estime qu'on a  au total, à peu près 5 000 à 6 000 espèces donc à peu près 4 000 à découvrir encore".

VIDEO. Immersion dans la mystérieuse réserve intégrale du Lauvitel