Partage des espaces pastoraux : les résultats de l'enquête

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Que voulez-vous savoir sur les chiens de protection des troupeaux ? Voilà en une phrase le thème de l'enquête menée en 2020 par la Parc national des Écrins. Les résultats sont arrivés, avec un enseignement : l'information est la clé d'un usage partagé des espaces pastoraux.

Formation "chiens de protection" avec l'Institut de l'élevage. Visite sur l'exploitation de Vincent Belot à L'Argentière-la-Bessée - © M. Coulon - PNE Depuis plusieurs années maintenant, la plupart des troupeaux qui pâturent en zones de montagnes sont protégés par des chiens de protection. Si leur rôle est bien de dissuader tout intrus de s’approcher des brebis (et non d’attaquer), leur gabarit imposant et leurs aboiements peuvent effrayer les personnes qui croisent leur chemin.

Au Salon international de l’agriculture de Paris de 2020, une séance de travail de 2 jours autour du pastoralisme a été organisée, regroupant des éleveurs, des bergers, et des partenaires du monde rural comme le Parc naturel régional des Préalpes d’Azur. Parmi les besoins exprimés par les participants, la communication sur le partage des espaces pastoraux et la présence de troupeaux en zones naturelles et pastorales est apparue comme une nécessité. C'est à la suite de cet évènement que ce travail de prospection a été mené, dans le but de mieux connaitre les besoins du terrain.

Les informations recueillies pourront guider les structures qui souhaitent communiquer pour choisir les messages clés et les voies de communication.

Que faut-il retenir de cette enquête ?
  • Une participation importante qui témoigne d’un intérêt pour le sujet : 1 425 réponses à l’enquête en 1 mois.
  • La plupart des pâturages utilisés par les éleveurs qui ont répondu sont situés dans des zones fréquentées (villages et abords, parcours et alpages traversés par des sentiers de randonnée).
  • 94 % des pratiquants d'activités de pleine nature et habitants de zones rurales ont déjà croisé des chiens de protection, et 84 % connaissent l'attitude à adopter en cas de rencontre.
  • 44 % des répondants considèrent que la cohabitation entre les activités pastorales et touristiques s'est dégradée depuis 10 ans.
  • 92 % des personnes qui ont répondu à l'enquête pensent qu'il faut communiquer sur la localisation des activités pastorales (zones de pâture, troupeaux ou chiens de protection). Et 78 % seraient prêts à utiliser une application pour obtenir les informations.
  • De façon générale, plus des 3/4 pensent qu'il faudrait diffuser de la connaissance générale sur les chiens de protection, le pastoralisme, les métiers de bergers et d'éleveur...

Les résultats complets de l'enquête sont consultables en bas de cette page.

Pour plus d'informations concernant cette enquête, vous pouvez contacter :