Chauves-souris : des gites bien occupés

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Entre rivière et forêt, à 1600 m d'altitude, les nichoirs installés en Haute-Guisane continuent d'accueillir différentes espèces de chiroptères.

Contrôle endoscopique des gîtes à chiroptères  © Fanny Barbe - Parc national des Ecrins Les gardes-moniteurs du Briançonnais ont recensé les locataires des gîtes à chauve-souris des Boussardes.

Pour réduire le dérangement, l'utilisation d'un endoscope a permis de vérifier la présence d'individus avant d'ouvrir les gîtes. Un individu par colonie a été capturé pour effectuer des mesures (biométrie et poids).

Après trois ans d'interruption des suivis, un nettoyage des nichoirs a été réalisé au printemps.

Bonne nouvelle en terme de reproduction, deux colonies de murins de Natterer avec une quinzaine d'individus chacune, dont des jeunes, ont été identifiées.

Colonie de reproduction de murins de Natterer (en gîte)  © M.Corail - Parc national des Ecrins

Détermination en main d'un oreillard roux © M.Corail - Parc national des Ecrins Détermination en main d'un oreillard roux © M.Corail - Parc national des Ecrins

Une colonie d'oreillards roux comprenant 20 individus a également été répérée.

Contrôle endoscopique des gîtes à chiroptères  © M.Corail - Parc national des Ecrins Seize autres gîtes ont été utilisés dans lesquels du guano a été retrouvé. En revanche, l'un des nichoirs a été volé…

"Quand on se réfère aux anciens suivis, on constate que les gîtes occupés (où l'on observe la présence d'individus le jour du suivi) ne sont pas les mêmes chaque année, y compris quand on y retrouve des cadavres" précise Fanny Barbé, garde-monitrice du Briançonnais.

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