Avec une nouvelle attaque dans le Valgaudemar, les conséquences d'attaques de prédateurs n'ont jamais été aussi importantes sur des troupeaux dans le coeur du parc national des Écrins.

Sur le plan réglementaire, il ne peut être envisagé de mesures de régulation dans la zone protégée. Ce matin, c'est une opération d'effarouchement qui a été organisée.

"Notre objectif est de protéger les troupeaux en écartant le prédateur des alpages" résume Bertrand Galtier, le directeur du Parc national des Écrins.

Compte tenu du caractère exceptionnel et de l'urgence de la situation, le conseil scientifique a donné son accord pour cette démarche.
L'opération a été organisée par le Parc national des Écrins en concertation avec des représentants des agriculteurs. C'est avec des pétards de forte puissance, qu'une quinzaine d'équipes constituées d'un agent du Parc et d'un éleveur, est partie des crêtes, formant une "ligne" qui, en descendant, doit repousser le prédateur.

Parallèlement, le préfet des Hautes-Alpes a signé un arrêté autorisant le prélèvement d'un loup dans le Valgaudemar, hors du coeur du Parc national (ndlr : Cet arrêté a été retiré depuis)C'est le rôle des lieutenants de louveterie d'organiser ce type d'opération.

Samedi dernier, juste avant l'inauguration de la Maison du Parc de Vallouise par la ministre de l'écologie, Madame Ségolène Royal, le Conseil d'administration du Parc national avait voté une motion affirmant son soutien au pastoralisme et à la protection des troupeaux.

Un relief escarpé, des petits troupeaux éparpillés... Les conditions de surveillance sont délicates dans les alpages du Valgaudemar où le loup a attaqué.

Au-delà du Valgaudemar où les attaques ont eu lieu dans le coeur du parc national, les dégâts sur les troupeaux sont très importants ces dernières semaines dans le massif, en Isère (Valbonnais, Oisans). Les agents du Parc national sont chargés de réaliser les constats dans les communes de l'aire d'adhésion et dans le cœur du territoire.

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En raison des récentes attaques, notamment dans le Valgaudemar, le sujet du prédateur et de la protection des troupeaux a fait l'objet de débats et d'une motion de la part du Conseil d'adminisration.

Deux cabanes héliportables ont été installées dans le Valgaudemar et dans le Champsaur, samedi dernier, pour faciliter la surveillance des troupeaux dans et à proximité de l'alpage attaqué.

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