En chemin vers le GR 50...

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La réflexion se poursuit sur la manière de valoriser une découverte en douceur du massif des Ecrins par cet itinéraire en balcon et par les villages. Des acteurs du tourisme s'impliquent pour avancer vers une offre structurée.

L'étude pour la qualification d'une offre touristique d'itinérance douce autour du GR 50 progresse. Ce parcours en balcon qui permet de faire le tour des Écrins par les villages pourrait s'effectuer à pied, à cheval ou à vélo. Aux côtés du Parc national des Ecrins, plusieurs partenaires sont mobilisés, comme les comités départementaux de randonnée pédestre et équestre, les comités départementaux du tourisme ainsi que les Départements.

Après plusieurs ateliers de travail locaux qui ont réuni des socio-professionnels en décembre (hébergeurs, offices de tourisme, accompagnateurs, etc.), un séminaire de retour d'expériences s'est imposé pour évoquer concrètement la création d'une offre d'itinérance.

Une cinquantaine de participants venus de tous le massif se sont réunis le jeudi 3 avril à Bourg d'Oisans.
Lors de cette journée, des acteurs de l'itinérance sont venus témoigner sur leurs expériences.

Ce fut l'occasion d'en apprendre plus sur le Tour du Mont Blanc et sur la Grande Traversée des Alpes notamment. Ces expériences ont agrémenté la discussion sur l'organisation des acteurs, les outils et la mise en marché des offres d'itinérance.

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Les Grandes Traversées du Vercors et le programme "Changer d'Approche" ont permis de réfléchir aux questions de logistique et d'éco-mobilité.
Des éclairages complémentaires sur des initiatives intéressantes en matière d'itinérance ont été apportés grâce à SherpaQueyras et "Au Fil de la Valserine en vélo électrique".

L'éloge de la lenteur

La journée s'est poursuivie par des échanges avec la salle. Par exemple, les trois semaines de marche nécessaires pour effectuer le GR 50 suscitent des questions. Faut-il mettre en avant la possibilité de réaliser cet itinéraire en plusieurs fois ?

Les participants s'accordent sur la nécessité d'une offre structurée pour promouvoir leur territoire.
En ce sens, l'accent a été mis sur le facteur humain. Viviane Ailloud, gardienne du refuge du Pré de la Chaumette, a exprimé le besoin de « fédérer les acteurs en vue d'améliorer la lisibilité de l'offre d'itinérance ».

Pour Gwénaël Saby, venu du Parc naturel régional du Verdon, le fait de "vivre l'itinérance comme un éloge de la lenteur et non comme une épreuve sportive" favorise une "vraie rencontre avec le territoire".

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La création d'un site Internet permettant de personnaliser les séjours et les itinéraires pourrait apporter des facilités de réservations pour l'hébergement et structurer l'offre de services sur l'itinéraire.

Ces travaux sont animés par les consultants d'Altimax, de Versant Sud et de Territoires Avenir, qui ont participé à de nombreux projets de développement sur le massif alpin.

Renseignements : Pierrick Navizet - Chargé de mission éco-tourisme et marque du Parc national des Ecrins - Tèl : 04 92 40 20 61

> Projet cofinancé par l’État à travers le FNADT et la Région Provence-Alpes-Côtes d'Azur.

  

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