Les observateurs des migrateurs, entre autres

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Ces rencontres, toujours appréciées dans l'Embrunais, autour des oiseaux du lac de Serre-Ponçon et des rives de la Durance, réunissent amateurs et passionnés.

observation oiseaux migrateurs- avril 2019- © Nans Denis - Parc national des Écrins Ce samedi 20 avril, sous un ciel bleu et face à un vent tumultueux venu de l’Est, pas moins d’une trentaine d'observateurs était réunie pour contempler les oiseaux sur les rives de la queue du lac.

Chaque année, des milliers d’oiseaux empruntent l’axe durancien pour rejoindre des contrées plus septentrionales afin d'y passer la belle saison et s’y reproduire. Bien qu’il soit un lieu de passage et d’escale pour de nombreux oiseaux, le lac de Serre-Ponçon ainsi que les rives de la Durance sont aussi des territoires d’accueil concernant des espèces venues pour nicher et élever leurs petits. Ce territoire fait donc preuve de la présence en cette période d’une diversité d’espèces très intéressante.

Les conditions météorologiques n’ont pas été très favorables aux observations mais quelques espèces ont tout de même bien voulu se glisser derrière les jumelles et les longues-vues. Parmi elles, les chevaliers guignette et sylvain, le petit gravelot, le pipit spioncelle, la bergeronnette printanière et même le loriot d’Europe !

observation oiseaux migrateurs- avril 2019- © Nans Denis - Parc national des Écrins

Bien que cette sortie soit consacrée aux oiseaux migrateurs, toutes les observations de la faune sauvage ont été les bienvenues. Hérons cendrés, aigrettes garzettes, goèlands leucophés, canards colverts, et bien d’autres, ont été présents sur les abords du lac et de la Durance.

Observation migrateurs - mai 2019 © Parc national des Écrins Le  4 mai au matin 25 personnes se sont retrouvées a Embrun, pour découvrir les oiseaux migrateurs qui auraient fait halte sur la partie amont du lac de Serre-Ponçon.

En effet, ce site, dans l'axe de la Durance, longé par des ripisylves et des bois de pins, présentant également de larges étendues d'alluvions diverses et des pièces d'eau stagnante est particulièrement propice pour les oiseaux migrateurs qui trouvent là de quoi se reposer, se nourrir et se cacher.

Cette année, pas d'observation exceptionnelle, mais les aigrettes garzette, les chevaliers guignette ou aboyeur, les petits gravelots, les bergeronnettes printanières, les circaètes jean-le-blanc ont comblé les observateurs.

Observation migrateurs - mai 2019 © Parc national des Écrins

Ces sorties permettent des rencontres entre des passionnés de nature, plus ou moins avertis, qui sont toujours très motivés pour partager leurs connaissances ainsi que leurs expériences naturalistes.

Rendez vous sont déjà pris pour 2020 !