- Année scolaire : 2019-2020
- Ecole de Saint-Jean Saint-Nicolas
La classe des CP-CE1 de Sandrine Dersoire, à l'école de Pont du Fossé a travaillé avec Emmanuel Evin, garde-moniteur du Parc national... jusqu'au moment du confinement.
« Cette année, nous avons travaillé sur les oiseaux de jardin. Grâce en particulier au site « vigienature-ecole ». Le garde du parc, Emmanuel Evin a pu nous expliquer à quoi servait une clef de détermination et comment l’utiliser. Avant la saison d’hiver, lors de deux séances en classe, nous nous sommes entraînés à reconnaître les oiseaux de jardins.
Nous avons insisté sur les 10 espèces suivantes.
Des mangeoires pour les observer, une sortie pour les écouter !
Et puis nous avons construit avec notre maîtresse Sandrine, des mangeoires que nous avons installées dans la cour de récré et dans le jardin de l’école. Chaque semaine de l’hiver, nous avons pu, ainsi, faire nos observations.
En février, nous avons réalisé une sortie avec Manu, le garde du parc, sur la colline de Frustelle, juste au dessus de l’école, pour voir et écouter les oiseaux.
On entend mieux avec nos mains ! Ou quand on ferme les yeux.
Le sentier du petit trappeur... un terrain d'aventure !
Petite grimpette dans les feuilles de hêtres et plein d'observations...
Des crottes toutes fraîches, de quel animal ? Un chevreuil certainement....
Oh une souche. Des trous de pic sont bien visibles. Mais que cherche le pic vert? (ou le pic noir d'ailleurs!)
Une partie de l'écorce se détache facilement, voyons ce qu'elle nous cache...
oh, de jolis gros vers bien appétissants !
En écoutant les oiseaux qui nous entourent, nous réalisons une carte auditive.
Arrivée au sommet, à la croix de Frustelle 1305 mètres d'altitude !
Sous la croix, on est comme illuminés...
Un peu d’histoire tirée de wikipédia :
« La légende de Frustelle (ou Frustel)
L'écrivain régionaliste Faure du Serre a écrit un poème épique en quatre « chants », relatant la légende selon laquelle Frustelle serait le nom d'une vieille femme qui aurait tenté de maintenir sur le sommet de la colline de Montorcier le service de la cloche de l'église primitive, abandonné par le sacristain. Il y relate, en l'enjolivant, l'épisode —réel— de l'enlèvement de la cloche par le curé de la nouvelle paroisse de Saint-Nicolas, et le procès qui lui fut fait à ce propos par les habitants de Pont-du-Fossé :
Montorcier est une ancienne seigneurie dont le siège était dans le haut-Champsaur. Les dauphins de Viennois y établirent un somptueux château, que le dauphin royal Louis II, futur Louis XI de France, fréquenta assidument.
Montorcier est la francisation de Mons Orsierus (la montagne des ours)1, ancien nom d'une colline qui domine la vallée du Drac en aval du confluent du Drac noir et du Drac blanc, à la hauteur du village actuel de Pont-du-Fossé. Cette colline est aujourd'hui nommée Frustelle, ou Frustel, et ne porte que quelques ruines. »
Et on attaque la descente sportive !
Le 16 mars, notre président de la république, Emmanuel MACRON, a annoncé le « confinement », pour lutter contre le fameux « coronavirus » COV-19.
Alors depuis, nous sommes restés à la maison. Sandrine, notre maîtresse a du annuler un rendez-vous avec le garde, le 24 mars, lors duquel nous devions parler des chouettes et autres rapaces du Champsaur.
Les 4 et 5 juin, nous devons partir en voyage de classe avec notre maîtresse Sandrine, pour découvrir la Camargue. Manu nous accompagnera. Il paraît que l’on doit y découvrir pleins d’oiseaux...en espérant que ce maudit virus qui rode ne change pas trop le projet des maîtresses… nous souhaitons patience et bon confinement à chacun. »
Manu le garde-moniteur a envoyé plein d'infos !
« Comme je n’ai pas pu venir vous voir en classe le 24 mars, comme prévu initialement, je vous fais suivre quatre textes de mon collègue Bernard THOMAS, garde-moniteur à la retraite. Ils parlent des rapaces diurnes que l’on peut voir dans le Champsaur. Certains sont là toute l’année (premier texte), d’autres viennent nicher (deuxième texte), d’autres encore ne sont que de passage (3ème texte).
Dans le dernier texte, il raconte sa découverte d’une aire d’aigle (au-dessus de l’école, ou presque) en 2001. En attendant de revenir vous voir, je vous souhaite moi aussi un bon confinement et de bonnes observations d’oiseaux dans votre jardin ou autour de chez vous ! »